Article Wikipedia sur le 1er BPC
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Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
et que pensez vous du Pattern 44 Patt Water Bottle Canteen que le CEFEO a eu en grand nombre ?
http://www.karkeeweb.com/1944main.html
http://www.karkeeweb.com/1944main.html
stan_hudson- CAPORAL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Différentes photos sur "google" de rangers Armée Française Mod.47 :
Après,je ne suis pas spécialiste mais visiblement,ce modèle existe...
On en trouve dans tous les surplus aux environs de 30€...
Après,je ne suis pas spécialiste mais visiblement,ce modèle existe...
On en trouve dans tous les surplus aux environs de 30€...
Médé- SERGENT-CHEF
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
ce que je vois ce sont des "rangers" modele 1952.
je me demande si il n'y aurait pas une confusion avec la veste TTA modele 1947 & la veste TAP 1947
VESTE TTA 1947
VESTE TAP 1947/ 51
je me demande si il n'y aurait pas une confusion avec la veste TTA modele 1947 & la veste TAP 1947
VESTE TTA 1947
VESTE TAP 1947/ 51
stan_hudson- CAPORAL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Désolé Stan,si même les "spécialistes" se plantent dans leur nomenclature,c'est le bordel...
Certains l'appellent M47 et d'autres M52...
Certains l'appellent M47 et d'autres M52...
Dernière édition par Burgé Médérick le Mar 16 Avr - 6:22, édité 1 fois
Médé- SERGENT-CHEF
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
J'espere que je ne t'ai pas mal parlé. si c'est le cas excuse moi.
chasseur lefort a cité un livre, celui sur les paras en Indo.
Dans ce livre ils disent que les fameuses rangers françaises modele 1952 ont été en Indo à la fin du conflit pour essai.
j'ai remarqué que parfois les vendeurs (y compris de surplus) ont une meconnaissance des produits qu'ils vendent.
chasseur lefort a cité un livre, celui sur les paras en Indo.
Dans ce livre ils disent que les fameuses rangers françaises modele 1952 ont été en Indo à la fin du conflit pour essai.
j'ai remarqué que parfois les vendeurs (y compris de surplus) ont une meconnaissance des produits qu'ils vendent.
stan_hudson- CAPORAL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Salut Stan !stan_hudson a écrit:J'espere que je ne t'ai pas mal parlé. si c'est le cas excuse moi.
chasseur lefort a cité un livre, celui sur les paras en Indo.
Dans ce livre ils disent que les fameuses rangers françaises modele 1952 ont été en Indo à la fin du conflit pour essai.
j'ai remarqué que parfois les vendeurs (y compris de surplus) ont une meconnaissance des produits qu'ils vendent.
Ah non pas du tout ! Je ne le prend pas comme ça,je donnais juste l'info que j'avais trouvé sur "google"...
J'en ai d'ailleurs une paire et j'ai essayé de trouver une référence ou autre mais rien...
Quant je parlais des "spécialistes",je citais justement ceux dont tu parles et qui donnent des mauvaises infos...
Pas de soucis de mon côté et j'espère qu'il en est de même pour toi
Après,est-ce que "l'erreur" ne viendrait pas du fait que ces Rangers faisaient parti de la tenue M47 et que du coup,elles sont ainsi nommées ? (je ne suis pas du tout spécialiste de cette époque...)
Médé- SERGENT-CHEF
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonjour,
si j'en crois les photos du livre ''Les para français en Indochine'' les 2 photographies de chaussures correspondent à des brodequins à jambière attenante modèle 1952 second type. Ce modèle se différencie du 1er type par le fait qu'il dispose de 2 pattes de serrage maintenues par couture et rivet, ce qui n'est pas le cas du 1er type avec 1 seule patte, ni du type modifié de 1961 avec 2 pattes mais de la même pièce de cuir que la jambière (donc pas de rivet).
La version US qui nous intéresse et qui était en dotation au 1er BPC est le modèle 1943, c'est à dire très semblable en fait au type modifié de 1961 : 2 attaches dans la même pièce de cuir que la jambière attenante. On peut la différencier par 3 détails :
Cordialement
Bruno
si j'en crois les photos du livre ''Les para français en Indochine'' les 2 photographies de chaussures correspondent à des brodequins à jambière attenante modèle 1952 second type. Ce modèle se différencie du 1er type par le fait qu'il dispose de 2 pattes de serrage maintenues par couture et rivet, ce qui n'est pas le cas du 1er type avec 1 seule patte, ni du type modifié de 1961 avec 2 pattes mais de la même pièce de cuir que la jambière (donc pas de rivet).
La version US qui nous intéresse et qui était en dotation au 1er BPC est le modèle 1943, c'est à dire très semblable en fait au type modifié de 1961 : 2 attaches dans la même pièce de cuir que la jambière attenante. On peut la différencier par 3 détails :
- Le modèle US comporte 2 rivets renforçant la couture de la chaussure avec la partie de laçage
- Le modèle US à 2x7 œillets de laçage contre 8x2 pour la version française de 1961
- La jambière attenante du modèle US est cousue au brodequin (grande couture horizontale), tandis que le modèle de 1961 est d'un seul tenant.
Cordialement
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonsoir,
actuellement je reprends le résumer de l'histoire du choc lors de la 2nde guerre mondiale. Voici le début : j'essaie d'améliorer le style et le contenu.. Merci d'apporter vos corrections et commentaires.
En 1943, le chef de bataillon Gambiez persuade l'état-major de la nécessité de créer une unité spéciale « susceptibles d'apporter le moment venu une aide puissante aux éléments implantés clandestinement dans la zone des opérations de débarquement ». Il rejoint les vues de la direction des services spéciaux qui décide la création à Staoueli, à compter du 23 mai, du bataillon d'assaut qui prendra par la suite le nom de bataillon de choc.
Ancien chef de section de cette célèbre unité, l'écrivain Raymond Muelle en a raconté l'aventure durant le second conflit mondial dans son livre Le 1er bataillon de choc paru en 1977 aux éditions Presses de la cité. Il résume ainsi la destination et l'utilisation de l'unité dans le premier paragraphe de son introduction :
« Né des services spéciaux, destiné aux services spéciaux, le « bataillon de choc » n'a que rarement été utilisé selon sa vocation. »
Dans l'esprit de Gambiez, les « Chocs » devaient en effet être parachutés ou infiltrés dans le dispositif ennemi, capables de durer en climat d'insécurité, de détruire, paralyser et harceler l'adversaire.
Ils devaient être l'équivalent pour la France du SAS britannique, des commandos Allemands de Skorzeny, des unités de Chindits en Birmanie, et il reçoit à cet effet une instruction de commando parachutiste. Mais hormis quelques actions spéciales en Italie et en territoire occupé accomplies par des isolés ou par une section, il fut essentiellement utilisé comme élément précurseur des grandes opérations de la 1re armée et participa à des combats frontaux classiques. Selon Raymond Muelle, il était suspecté de « Giraudisme » aux yeux du BCRA de Londres, ce qui lui aurait en partie valu de ne pas être parfaitement utilisé en territoire occupé selon sa vocation et ses capacités.
Quoi qu'il en soit, ce fut une glorieuse unité à qui le général de Lattre de Tassigny décerna en 1946 une citation éloquente :
« Arme nouvelle, forgée pour des exploits nouveaux, le bataillon donna au premier appel sa mesure de perfection. »
Le baptême du feu de l'unité à lieu à la fin de l'été 1943 lors de l'opération Vésuve de libération de la Corse. Celle-ci débute le 13 septembre par le débarquement dans le port d'Ajaccio, à partir du sous-marin Casabianca, d'un élément précurseur de 109 chasseurs de la 3e compagnie du capitaine Manjot qui reçoit la reddition de la garnison. Le reste du bataillon est acheminé dès le lendemain, par les contre torpilleurs Fantasque et Terrible.
Après quelques jours dans la région d'Ajaccio, les hommes de Gambiez interviennent dans l'ensemble de l’île jusqu'au 4 octobre, date à laquelle ils atteignent Bastia. Le bataillon s'installe dès lors dans la citadelle de Calvi et, le 15 octobre, s'étoffe d'une 4e compagnie créée à partir de volontaires corses dont l'emblème portera la tête de Maure.
Après quelques interventions de type commando sur l'Italie, le bataillon est engagé dans sa totalité du 17 au 29 juin 1944 lors de l'opération Brassard relative à la conquête de l'île d'Elbe. Trois heures avant l'assaut général mené par la 9e DIC, le 2e groupe de tabors marocains et les commandos d'Afrique, des détachements sont débarqués afin de neutraliser les batteries côtières allemandes disséminées sur la périphérie de l'île. Le gros du bataillon doit intervenir au sud tandis que 80 hommes seront chargés de la partie nord et notamment des batteries d'Enfola.
Bruno
actuellement je reprends le résumer de l'histoire du choc lors de la 2nde guerre mondiale. Voici le début : j'essaie d'améliorer le style et le contenu.. Merci d'apporter vos corrections et commentaires.
En 1943, le chef de bataillon Gambiez persuade l'état-major de la nécessité de créer une unité spéciale « susceptibles d'apporter le moment venu une aide puissante aux éléments implantés clandestinement dans la zone des opérations de débarquement ». Il rejoint les vues de la direction des services spéciaux qui décide la création à Staoueli, à compter du 23 mai, du bataillon d'assaut qui prendra par la suite le nom de bataillon de choc.
Ancien chef de section de cette célèbre unité, l'écrivain Raymond Muelle en a raconté l'aventure durant le second conflit mondial dans son livre Le 1er bataillon de choc paru en 1977 aux éditions Presses de la cité. Il résume ainsi la destination et l'utilisation de l'unité dans le premier paragraphe de son introduction :
« Né des services spéciaux, destiné aux services spéciaux, le « bataillon de choc » n'a que rarement été utilisé selon sa vocation. »
Dans l'esprit de Gambiez, les « Chocs » devaient en effet être parachutés ou infiltrés dans le dispositif ennemi, capables de durer en climat d'insécurité, de détruire, paralyser et harceler l'adversaire.
Ils devaient être l'équivalent pour la France du SAS britannique, des commandos Allemands de Skorzeny, des unités de Chindits en Birmanie, et il reçoit à cet effet une instruction de commando parachutiste. Mais hormis quelques actions spéciales en Italie et en territoire occupé accomplies par des isolés ou par une section, il fut essentiellement utilisé comme élément précurseur des grandes opérations de la 1re armée et participa à des combats frontaux classiques. Selon Raymond Muelle, il était suspecté de « Giraudisme » aux yeux du BCRA de Londres, ce qui lui aurait en partie valu de ne pas être parfaitement utilisé en territoire occupé selon sa vocation et ses capacités.
Quoi qu'il en soit, ce fut une glorieuse unité à qui le général de Lattre de Tassigny décerna en 1946 une citation éloquente :
« Arme nouvelle, forgée pour des exploits nouveaux, le bataillon donna au premier appel sa mesure de perfection. »
Le baptême du feu de l'unité à lieu à la fin de l'été 1943 lors de l'opération Vésuve de libération de la Corse. Celle-ci débute le 13 septembre par le débarquement dans le port d'Ajaccio, à partir du sous-marin Casabianca, d'un élément précurseur de 109 chasseurs de la 3e compagnie du capitaine Manjot qui reçoit la reddition de la garnison. Le reste du bataillon est acheminé dès le lendemain, par les contre torpilleurs Fantasque et Terrible.
Après quelques jours dans la région d'Ajaccio, les hommes de Gambiez interviennent dans l'ensemble de l’île jusqu'au 4 octobre, date à laquelle ils atteignent Bastia. Le bataillon s'installe dès lors dans la citadelle de Calvi et, le 15 octobre, s'étoffe d'une 4e compagnie créée à partir de volontaires corses dont l'emblème portera la tête de Maure.
Après quelques interventions de type commando sur l'Italie, le bataillon est engagé dans sa totalité du 17 au 29 juin 1944 lors de l'opération Brassard relative à la conquête de l'île d'Elbe. Trois heures avant l'assaut général mené par la 9e DIC, le 2e groupe de tabors marocains et les commandos d'Afrique, des détachements sont débarqués afin de neutraliser les batteries côtières allemandes disséminées sur la périphérie de l'île. Le gros du bataillon doit intervenir au sud tandis que 80 hommes seront chargés de la partie nord et notamment des batteries d'Enfola.
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Nikel Bruno. Rien a ajouter, j'essaye de t'envoyer ce que j'avais écrit pour résumer la campagne des chocs.
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Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonsoir Valentin,
J'attends avec impatience ta prose car la suite de l'article ne fait pas honneur au bataillon
1944 suite
18 août - Libération de Pont de Claix par le chasseurs de l'aspirant Morel (Muelle)
22 août - Entrée dans Grenoble d'éléments du bataillon de choc et d'un groupe de la 16e compagnie des FFI.
23 août - Combat dans Toulon. 7 chasseurs de la 3e section de la 2e compagnie (capitaine Lefort) fusillés par les allemands.
11 septembre - Libération de Dijon.
Octobre-Novembre - Haute-Alsace
1 et 2 octobre - Ronchamp
4 octobre - Cote 820 (Ballon de Servance)
1945
février - Libération de Colmar.
À chaque étape de l'itinéraire des victoires qui conduit la 1re armée française jusqu'au porte du Tyrol, le 1er Bataillon de Choc s'est vu confier les missions les plus difficiles. Il n'a pas connu d'échec.
Pour un effectif de 700 hommes à peine, le 1er Choc a eu, entre septembre 1943 et mai 1945, 205 tués, 42 disparus, 535 blessés, sans compter les décès et blessures accidentelles.
Bruno
J'attends avec impatience ta prose car la suite de l'article ne fait pas honneur au bataillon
1944 suite
18 août - Libération de Pont de Claix par le chasseurs de l'aspirant Morel (Muelle)
22 août - Entrée dans Grenoble d'éléments du bataillon de choc et d'un groupe de la 16e compagnie des FFI.
23 août - Combat dans Toulon. 7 chasseurs de la 3e section de la 2e compagnie (capitaine Lefort) fusillés par les allemands.
11 septembre - Libération de Dijon.
Octobre-Novembre - Haute-Alsace
1 et 2 octobre - Ronchamp
4 octobre - Cote 820 (Ballon de Servance)
1945
février - Libération de Colmar.
À chaque étape de l'itinéraire des victoires qui conduit la 1re armée française jusqu'au porte du Tyrol, le 1er Bataillon de Choc s'est vu confier les missions les plus difficiles. Il n'a pas connu d'échec.
Pour un effectif de 700 hommes à peine, le 1er Choc a eu, entre septembre 1943 et mai 1945, 205 tués, 42 disparus, 535 blessés, sans compter les décès et blessures accidentelles.
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Suite sur l'épopée du choc en France pour Wikipedia (sources Raymond Muelle et Valentin)
La section du sous-lieutenant Corley, désignée pour intervenir dans le Vercors est finalement parachutée dans la Drôme, en 2 sticks les 31 juillet et 1er aout 1944, près de Dieulefit (Il s'agit d'une mission effectuée pour le BCRA. Le réduit du Vercors ayant finalement cédé la mission est transférée dans la Drome, pages 94 à 120). Les 30 hommes subissent des pertes lors du saut et l'aspirant Muelle doit ainsi remplacer le chef de section.
Après quelques combats et accrochages entre Montélimar et Grenoble, la section qui est affectée à une compagnie FFI (16e compagnie du 1er bataillon de l'armée secrète Drôme-Sud) reçoit l'ordre d'attaquer Pont de Claix qui ouvre la porte de Grenoble. Le 21 août, les chasseurs de Muelle livrent des combats acharnés, investissent le village mais doivent battre en retraite faute de soutien et suite à l'arrivée d'une colonne de renfort allemande. Finalement, la section du choc traverse Pont de Claix et entre dans Grenoble en élément précurseur le lendemain, le 22 août 1944. La section ne rejoindra le bataillon que pour la prise de Dijon le 9 septembre.
Entre temps, Gambiez a quitté l'unité pour former les commandos de France et le gros du bataillon a débarqué le 19 (ou 20) août dans la région de Saint-Tropez (où exactement Sainte Maxime?). Avec à leur tête le capitaine Hériard-Dubreuil, le bataillon de choc est engagé du 21 au 24 août dans les combats pour Toulon au côté du 3e RTA du colonel Linares. L'unité est notamment engagée au hameau de Dardennes, à la poudrière (4e cie) et en centre ville (1re et 2e cies)(Nota : 7 chasseurs de la 3e section de la 2e compagnie (capitaine Lefort) fusillés par les allemands Cf. page 148). Le Mont Faron est quant à lui investi sans combat par la 3e compagnie.(Nota pour l'ensemble des opération en Provence et dans la Drôme les pertes de l'unité sont de 36 tués et 46 blessés)
Merci d'avance pour votre relecture
Bruno
La section du sous-lieutenant Corley, désignée pour intervenir dans le Vercors est finalement parachutée dans la Drôme, en 2 sticks les 31 juillet et 1er aout 1944, près de Dieulefit (Il s'agit d'une mission effectuée pour le BCRA. Le réduit du Vercors ayant finalement cédé la mission est transférée dans la Drome, pages 94 à 120). Les 30 hommes subissent des pertes lors du saut et l'aspirant Muelle doit ainsi remplacer le chef de section.
Après quelques combats et accrochages entre Montélimar et Grenoble, la section qui est affectée à une compagnie FFI (16e compagnie du 1er bataillon de l'armée secrète Drôme-Sud) reçoit l'ordre d'attaquer Pont de Claix qui ouvre la porte de Grenoble. Le 21 août, les chasseurs de Muelle livrent des combats acharnés, investissent le village mais doivent battre en retraite faute de soutien et suite à l'arrivée d'une colonne de renfort allemande. Finalement, la section du choc traverse Pont de Claix et entre dans Grenoble en élément précurseur le lendemain, le 22 août 1944. La section ne rejoindra le bataillon que pour la prise de Dijon le 9 septembre.
Entre temps, Gambiez a quitté l'unité pour former les commandos de France et le gros du bataillon a débarqué le 19 (ou 20) août dans la région de Saint-Tropez (où exactement Sainte Maxime?). Avec à leur tête le capitaine Hériard-Dubreuil, le bataillon de choc est engagé du 21 au 24 août dans les combats pour Toulon au côté du 3e RTA du colonel Linares. L'unité est notamment engagée au hameau de Dardennes, à la poudrière (4e cie) et en centre ville (1re et 2e cies)(Nota : 7 chasseurs de la 3e section de la 2e compagnie (capitaine Lefort) fusillés par les allemands Cf. page 148). Le Mont Faron est quant à lui investi sans combat par la 3e compagnie.(Nota pour l'ensemble des opération en Provence et dans la Drôme les pertes de l'unité sont de 36 tués et 46 blessés)
Merci d'avance pour votre relecture
Bruno
Dernière édition par BKLX le Sam 27 Avr - 5:10, édité 1 fois
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bruno , bonjour et encore une fois merci pour ce travail... Cdlt
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Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonjour,
Henri, cela me parait peu de chose que de rendre hommage à ces hommes, non?
Par contre j'aurai besoin d'un peu d'aide sur le débarquement du bataillon, je trouve des données imprécises :
Merci pour votre aide
Bruno
Henri, cela me parait peu de chose que de rendre hommage à ces hommes, non?
Par contre j'aurai besoin d'un peu d'aide sur le débarquement du bataillon, je trouve des données imprécises :
le gros du bataillon a débarqué le 19 (ou 20) août dans la région de Saint-Tropez (où exactement Sainte Maxime?)
Merci pour votre aide
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonjour,
Suite du récit :
Après Toulon, le bataillon remonte vers le nord par la vallée du Rhone, dépasse Lyon et se retrouve à Dijon qu'il libère le 11 septembre associé au 2e RSAR et à un peloton de TD (Tank Destroyer) (Les pertes pour la prise de Dijon s'élèvent à 13 tués et 23 blessés).
A la fin septembre l'unité se rapproche de Belfort et, après l'engagement séparé des compagnies à Romchamp et Fresse, combat à Miellin puis Château-Lambert (entre le 30 septembre et le 12 octobre en Haut Saône, le bataillon enregistre 27 tués, 68 blessés et 160 évacués sanitaires).
Le 3 octobre, l'unité est renforcée par l'un des commandos lourd en provenance des commandos de France. Le 25, le capitaine Lefort en prend le commandement.
Début novembre le bataillon est engagé au côté de son frère d'arme les commandos de France dans les combats meurtriers du Haut du Tôt au sud de Gérardmer (combats du 3 au 6 novembre - 19 tués - 60 blessés) puis rejoint la région de Belfort afin de participer à la libération de la ville. Le 20, les compagnies sont d'abord engagées à Cravanche, au Coudray et à Essert et entrent dans Belfort qui sera définitivement libérée le 25 (5 tués et 17 blessés).
Comme toujours je compte sur vous pour d'éventuels compléments et corrections ...
PS. Ma question sur le débarquement est restée sans réponse :
le gros du bataillon a débarqué le 19 (ou 20?) août dans la région de Saint-Tropez (où exactement Sainte Maxime?)
Bruno
Suite du récit :
Après Toulon, le bataillon remonte vers le nord par la vallée du Rhone, dépasse Lyon et se retrouve à Dijon qu'il libère le 11 septembre associé au 2e RSAR et à un peloton de TD (Tank Destroyer) (Les pertes pour la prise de Dijon s'élèvent à 13 tués et 23 blessés).
A la fin septembre l'unité se rapproche de Belfort et, après l'engagement séparé des compagnies à Romchamp et Fresse, combat à Miellin puis Château-Lambert (entre le 30 septembre et le 12 octobre en Haut Saône, le bataillon enregistre 27 tués, 68 blessés et 160 évacués sanitaires).
Le 3 octobre, l'unité est renforcée par l'un des commandos lourd en provenance des commandos de France. Le 25, le capitaine Lefort en prend le commandement.
Début novembre le bataillon est engagé au côté de son frère d'arme les commandos de France dans les combats meurtriers du Haut du Tôt au sud de Gérardmer (combats du 3 au 6 novembre - 19 tués - 60 blessés) puis rejoint la région de Belfort afin de participer à la libération de la ville. Le 20, les compagnies sont d'abord engagées à Cravanche, au Coudray et à Essert et entrent dans Belfort qui sera définitivement libérée le 25 (5 tués et 17 blessés).
Comme toujours je compte sur vous pour d'éventuels compléments et corrections ...
PS. Ma question sur le débarquement est restée sans réponse :
le gros du bataillon a débarqué le 19 (ou 20?) août dans la région de Saint-Tropez (où exactement Sainte Maxime?)
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
débarquement du bataillon de choc le 20 aout 1944 à 12h10 aux SABLETTES (proximité de sainte maxime)
13h:formation des compagnies en ordre de marche - départ pour sainte maxime
13h15:arrivée à sainte maxime, bivouac sommaire
source: journal de marche
13h:formation des compagnies en ordre de marche - départ pour sainte maxime
13h15:arrivée à sainte maxime, bivouac sommaire
source: journal de marche
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Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Merci Valentin, je corrige tout de suite
et pour le nouveau paragraphe?
et pour le nouveau paragraphe?
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
le paragraphe est nickel
ces operations sont difficiles à décrire donc la on a la ligne directrice, c'est parfait.
ces operations sont difficiles à décrire donc la on a la ligne directrice, c'est parfait.
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Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Valentin,
je ne trouve pas les Sablettes à côté de Sainte Maxime
Tu peux me dire où c'est exactement?
en attendant plus précis j'ai mis :
je ne trouve pas les Sablettes à côté de Sainte Maxime
Tu peux me dire où c'est exactement?
en attendant plus précis j'ai mis :
le gros du bataillon a débarqué le 20 août dans le golfe de Saint-Tropez à Sainte Maxime
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
je n'ai pas trouvé non plus de lieu dit les sablettes mais c'est ce qui est marqué dans le journal de marche
par contre j'ai trouvé un restaurant les sablettes sur la plage de frejus à proximité de sainte maxime...
par contre j'ai trouvé un restaurant les sablettes sur la plage de frejus à proximité de sainte maxime...
_________________
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Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bonjour pluvieux ...
Ce n'est pas très grave Valentin, je laisse en l'état.
La partie seconde guerre mondiale commence a être pas mal renseignée, il serait bien de l'illustrer.
Pour ma part je vais essayer de réaliser une carte avec leur progression à partir de l'Algérie.
Ce qui serait bien s'est également d'y ajouter une photographie ou deux. L'un de vous peut il fournir une photographie et surtout autoriser sa publication (il faut qu'elle soit évidemment à vous!)
A+
Bruno
Ce n'est pas très grave Valentin, je laisse en l'état.
La partie seconde guerre mondiale commence a être pas mal renseignée, il serait bien de l'illustrer.
Pour ma part je vais essayer de réaliser une carte avec leur progression à partir de l'Algérie.
Ce qui serait bien s'est également d'y ajouter une photographie ou deux. L'un de vous peut il fournir une photographie et surtout autoriser sa publication (il faut qu'elle soit évidemment à vous!)
A+
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Bruno , bonjour..Je vois André Cortés samedi midi et lui demanderai de me situer cette plage "des sablettes" , puisqu'il y a débarqué ... Si nous nous voyons lundi sir à la Grande -Garenne à NEUVY sur BARANGEON (N° de tel 02 48 52 64 00 ) je te présenterai l'ancien.... Cdlt
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Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Suite de l'article Wiki
Entre le 23 novembre et le 3 décembre les chocs engagent une succession de combats en Haute-Alsace entre Belfort et Mulhouse : Lamadeleine, Étueffont, Rougemont-le-Château, Masevaux, Bourbach-le-Haut, col du Hundsruck, Willer-sur-Thur, Bischwiller ... Le bataillon est très éprouvé, certaines sections ont perdu la moitié de leurs effectifs.
Valentin, dans ton texte je note :
Peux tu vérifier ta source STP
Bruno
Entre le 23 novembre et le 3 décembre les chocs engagent une succession de combats en Haute-Alsace entre Belfort et Mulhouse : Lamadeleine, Étueffont, Rougemont-le-Château, Masevaux, Bourbach-le-Haut, col du Hundsruck, Willer-sur-Thur, Bischwiller ... Le bataillon est très éprouvé, certaines sections ont perdu la moitié de leurs effectifs.
Valentin, dans ton texte je note :
Le livre de Muelle pour la période 23/11 au 6/12 indique quant à lui 14 tués, 59 blessés et 6 disparusDu 30 novembre au 6 décembre le bataillon se bat [...] Le bilan du bataillon de choc pour la période du 22 novembre au 7 décembre fait état de 36 morts, 101 blessés, 4 disparus et 35 évacués
Peux tu vérifier ta source STP
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Salut Bruno
selon le journal de marche il y a donc bien, entre le 22 novembre et le 7 decembre, 36 tués, 101 blessés, 4 disparus et 35 évacués au bataillon de choc.
selon le journal de marche il y a donc bien, entre le 22 novembre et le 7 decembre, 36 tués, 101 blessés, 4 disparus et 35 évacués au bataillon de choc.
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Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
Salut Valentin,
Bon et bien ça ne va pas être facile!
Est-ce que le JMO fait le décompte exacte? De mon côté je vais essayer de voir la cohérence des chiffres de Muelle
Bruno
Bon et bien ça ne va pas être facile!
Est-ce que le JMO fait le décompte exacte? De mon côté je vais essayer de voir la cohérence des chiffres de Muelle
Bruno
Re: Article Wikipedia sur le 1er BPC
j'ai le décompte exact sur le JMO
la page précédente note bien les dates du 22 novembre au 7 décembre , ce decompte comprend les actions de etueffont, masevaux, le hundsruck.
la page précédente note bien les dates du 22 novembre au 7 décembre , ce decompte comprend les actions de etueffont, masevaux, le hundsruck.
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