Présentation : fils de Gabriel lieutier
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BKLX
Médé
Chasseur SIMORRE
mickey
8 participants
Présentation : fils de Gabriel lieutier
Ancien du 1 er RHP
Ingénieur
Canada
Moyen orient
Ancien pays de l ' Est
Ingénieur
Canada
Moyen orient
Ancien pays de l ' Est
LieutIer- Invité
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Tous cela oouai
Bienvenue ,alors Au plaisir de faire connaissance .
Hop la .
Bienvenue ,alors Au plaisir de faire connaissance .
Hop la .
mickey- MAJOR
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Jeudi 15 aout 2013
Bonjour et bienvenue.. J'espère que tu pourras agrémenter le Forum par les souvenirs de ton père.... Cdlt
Bonjour et bienvenue.. J'espère que tu pourras agrémenter le Forum par les souvenirs de ton père.... Cdlt
Dernière édition par Chasseur SIMORRE le Mar 1 Nov - 2:26, édité 1 fois
_________________
Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour et bienvenue sur Le Forum.
Dernière édition par Médé le Dim 27 Oct - 5:23, édité 1 fois
Médé- SERGENT-CHEF
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour et bienvenue
1er RHP... ça fait rêver. Merci de nous en dire un peu plus
Bruno
1er RHP... ça fait rêver. Merci de nous en dire un peu plus
Bruno
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
bonjour et bienvenue sur le forum, bonne lecture
_________________
en pointe ! toujours !
Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Gabriel Lieutier est né le 12 mai 1918 à Marseille. En septembre 1939, il obtient un diplôme d’ingénieur agronome, couronnant une scolarité sans problème.
Il est incorporé comme soldat de 2° classe à Carcassonne, puis en janvier 1940, il rejoint l’Ecole de Cavalerie de SAUMUR en qualité d’élève Officier de Reserve. Promu Aspirant en avril 1940, il participe à la première campagne de France comme chef de peloton puis comme chef d Escadron d’un groupe franc envoyé en renfort à la 3 division légère de Cavalerie. Il y relève de remarquables qualités de commandement.
Démobilisé en 1941, il entre dans un réseau de résistance. Il est en charge de stockage clandestin et du transport de matériel de toutes sortes (radio, artillerie, munitions …). Il cache aussi des agents de la France combattantes, des F.F.I.
Le 14 aout 1943 : il est arrêté par la gestapo et relâché le soir même sur alibi. Il reçoit l’ordre du réseau de s’évader de France en passant la frontière Espagnole et rejoint l’Afrique du Nord. Il est affecté en décembre au Bataillon de Choc de STAOUELI.
Nommé sous-lieutenant, il débarque en Corse en Février 1944, et participe de façon déterminante à la libération des villes de TOULON, LYON, SAINT ETIENNE, DIJON et MACON.
Pendant la percée des Vosges, en octobre 1944, il est très grièvement blessé en sautant sur une mine alors qu’il s’approchait d’une position ennemie. Il ne doit d’être sauf qu’à la bravoure de ses hommes. Apres la guerre il participe aux conflits d’INDOCHINE, ALGERIE malgré son mauvais état de santé.
Il quitte le service actif fin 1963 avec le grade de chef d’escadron. Il entreprend alors une carrière de professeur de mathématiques. Le Capitaine Lieutier s’éteint le 08 avril 1990 à l’âge de 72 ans.
Il est incorporé comme soldat de 2° classe à Carcassonne, puis en janvier 1940, il rejoint l’Ecole de Cavalerie de SAUMUR en qualité d’élève Officier de Reserve. Promu Aspirant en avril 1940, il participe à la première campagne de France comme chef de peloton puis comme chef d Escadron d’un groupe franc envoyé en renfort à la 3 division légère de Cavalerie. Il y relève de remarquables qualités de commandement.
Démobilisé en 1941, il entre dans un réseau de résistance. Il est en charge de stockage clandestin et du transport de matériel de toutes sortes (radio, artillerie, munitions …). Il cache aussi des agents de la France combattantes, des F.F.I.
Le 14 aout 1943 : il est arrêté par la gestapo et relâché le soir même sur alibi. Il reçoit l’ordre du réseau de s’évader de France en passant la frontière Espagnole et rejoint l’Afrique du Nord. Il est affecté en décembre au Bataillon de Choc de STAOUELI.
Nommé sous-lieutenant, il débarque en Corse en Février 1944, et participe de façon déterminante à la libération des villes de TOULON, LYON, SAINT ETIENNE, DIJON et MACON.
Pendant la percée des Vosges, en octobre 1944, il est très grièvement blessé en sautant sur une mine alors qu’il s’approchait d’une position ennemie. Il ne doit d’être sauf qu’à la bravoure de ses hommes. Apres la guerre il participe aux conflits d’INDOCHINE, ALGERIE malgré son mauvais état de santé.
Il quitte le service actif fin 1963 avec le grade de chef d’escadron. Il entreprend alors une carrière de professeur de mathématiques. Le Capitaine Lieutier s’éteint le 08 avril 1990 à l’âge de 72 ans.
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour et bienvenue!
C'est quoi au juste la traduction de R.H.P?
Un compte rendu d'opération rédigé par le Sous-Lieutenant LIEUTIER à l'île d'Elbe:
ATTAQUE D’UN CAMION CHARGÉ D’EXPLOSIFS
PONT DE BAGNO, 17 JUIN 1944
Se dirigeant de San Piero sur Marciana Marina, le Lieutenant DURRMEYER donne à un détachement de deux sous-officiers et sept chasseurs, aux ordres du Sous-Lieutenant LIEUTIER, mission de faire du harcèlement sous la forme d’attaque de convois sur la route de Procchio à Marciana-Marina.
Pour que les autres soient tranquilles dans leur coup de main, il fallait bien que nous les protégions de toute attaque venant de la route, mais, tout de même, il fallait se quitter, se séparer, partir en tout petit groupe dans un maquis pénible, puis, subitement, presque à découvert, éreintés par la fatigue physique et la tension morale, la nuit sans sommeil et le premier combat, il fallait partir pour la mission problématique et aléatoire sur une route inconnue, pour protéger les autres.
Je le comprenais très bien, ce chasseur fatigué qui grognait, et j’étais de l’avis de tous ces regards qui semblaient dire : « Encore un bon coup qui n’est pas pour nous ! ». Alors, je leur ai dit de s’asseoir, de se reposer un peu.Je suis parti avec un chasseur vers une ferme en traversant un petit taillis de chênes-verts, en dépit d’une satanée vilaine carte renseignée qui me disait : « Partie de maquis minée ». En fait, nous étions à l’ombre ; il faisait moins chaud et le maquis n’était que trop dense. En peu de temps nous sommes arrivés à la ferme, mitraillette et revolver à la main et , quelques minutes après, précédé d’un guide, je partais en reconnaissance vers la route, tandis que le chasseur allait chercher ses camarades.
C’était alors le maquis épais ; efforts puissants pour traverser le maquis et quand, enfin, on en sortait, c’était souvent loin encore de la route, en terrain nu ; repli impossible, d’autant qu’au bout, l’embuscade aurait été mal faite, difficile et incertaine… Alors on replongeait dans les buissons, tels des sangliers, en dépit des protestations de l’Italien qui commençait à n’en plus pouvoir et, surtout, à trouver que nous approchions bien imprudemment de la route.
Tout de même, mètre par mètre, nous avons trouvé le bon endroit, où le coup était sûr : ce virage qui, ironique, cassait la route en deux, en un grand « V » symbolique, à quelques cent mètres de nous, là-bas sur la rivière d’Acqua Calda.
Une demi-heure après, le F.M. battait la route d’un flanquement impeccable ; les chasseurs installaient les grenades à portée de la main et jetaient sur la culasse de leur mitraillette, un regard ami, confiant et complice. Oh, le tour des chasseurs à l’affût rapide ; déjà ils savaient exactement ce qu’ils avaient à faire ; on n’attendait que l’ordre de tirer. On avait l’impression que notre anxieuse impatience allait faire arriver l’ennemi plus vite ; notre désir était un aimant qui allait les attirer. Et moi-même, afin de regagner plus vite ma place, j’empruntai carrément la route déserte, abandonnée, tranquille.
Je n’avais pas fait trois pas qu’un cycliste civil arrivait sous mes yeux et sous le camion de ma mitraillette. Mais inutile de le questionner : déjà, il me raconte, affolé, que les Boches arrivent derrière et qu’il a peur, très peur. Vite ! à mon poste. Et c’est l’affût, l’attente tendue et fiévreuse ; le silence, l’observation et, déjà un début de joie dans le cœur…
D’ailleurs, les voilà. Oui, les voilà. Le sous-officier s’est levé ; les explosions des grenades, le tir des grenades, le tir du F.M., le camion d’explosifs boche, les quatre Fritz sur le plateau arrière avec leurs grenades à la main… Tout cela, je l’ai vu et entendu dans la même seconde, pendant laquelle, automatiquement, mon bras, lui aussi, a jeté la grenade et ma mitraillette est venue à mon épaule, prête à tirer.
Je le vois bien, ce Boche qui est sur le plateau arrière et qui a pris son fusil. Déjà ma rafale l’a coupé en deux ; les deux bras vers le sol, la tête ballante, il est courbé en deux sur la ridelle du camion et, lentement, de son nez, de sa tête, le sang coule, coule… Il est mort. Un autre à gauche, un autre à droite, un quatrième sous les roues avant meurent tout doucement avec des râles.
Alors, avec un volontaire, je me suis approché pour me rendre compte. C’était un camion d’explosifs qui devait, quelques minutes plus tard, faire sauter la route et le port de Marciana Marina. Le gibier était bon, le coup régulier, le chasseur heureux. Mais d’où vient cette rafale ? C’était un cinquième que nous n’avions pas vu et qui s’échappait déjà, tout en nous ajustant à la mitraillette. Le malheur veut que nos chasseurs aient bon œil. Le mien l’avait déjà vu et avait tiré et, me dit-il, « il a son compte, mon lieutenant, faut pas rester là, c’est pas prudent ; il peut en arriver d’autres… »
On a tout de même récupéré la mitraillette, quelques papiers plein de sang, quelques photos aussi, une surtout d’une jeune maman avec des gosses, percées de balles.
Le lendemain, nous rendions les honneurs aux cinq cadavres que la police italienne allait ensevelir.
Le Sous-Lieutenant LIEUTIER
C'est quoi au juste la traduction de R.H.P?
Un compte rendu d'opération rédigé par le Sous-Lieutenant LIEUTIER à l'île d'Elbe:
ATTAQUE D’UN CAMION CHARGÉ D’EXPLOSIFS
PONT DE BAGNO, 17 JUIN 1944
Se dirigeant de San Piero sur Marciana Marina, le Lieutenant DURRMEYER donne à un détachement de deux sous-officiers et sept chasseurs, aux ordres du Sous-Lieutenant LIEUTIER, mission de faire du harcèlement sous la forme d’attaque de convois sur la route de Procchio à Marciana-Marina.
Pour que les autres soient tranquilles dans leur coup de main, il fallait bien que nous les protégions de toute attaque venant de la route, mais, tout de même, il fallait se quitter, se séparer, partir en tout petit groupe dans un maquis pénible, puis, subitement, presque à découvert, éreintés par la fatigue physique et la tension morale, la nuit sans sommeil et le premier combat, il fallait partir pour la mission problématique et aléatoire sur une route inconnue, pour protéger les autres.
Je le comprenais très bien, ce chasseur fatigué qui grognait, et j’étais de l’avis de tous ces regards qui semblaient dire : « Encore un bon coup qui n’est pas pour nous ! ». Alors, je leur ai dit de s’asseoir, de se reposer un peu.Je suis parti avec un chasseur vers une ferme en traversant un petit taillis de chênes-verts, en dépit d’une satanée vilaine carte renseignée qui me disait : « Partie de maquis minée ». En fait, nous étions à l’ombre ; il faisait moins chaud et le maquis n’était que trop dense. En peu de temps nous sommes arrivés à la ferme, mitraillette et revolver à la main et , quelques minutes après, précédé d’un guide, je partais en reconnaissance vers la route, tandis que le chasseur allait chercher ses camarades.
C’était alors le maquis épais ; efforts puissants pour traverser le maquis et quand, enfin, on en sortait, c’était souvent loin encore de la route, en terrain nu ; repli impossible, d’autant qu’au bout, l’embuscade aurait été mal faite, difficile et incertaine… Alors on replongeait dans les buissons, tels des sangliers, en dépit des protestations de l’Italien qui commençait à n’en plus pouvoir et, surtout, à trouver que nous approchions bien imprudemment de la route.
Tout de même, mètre par mètre, nous avons trouvé le bon endroit, où le coup était sûr : ce virage qui, ironique, cassait la route en deux, en un grand « V » symbolique, à quelques cent mètres de nous, là-bas sur la rivière d’Acqua Calda.
Une demi-heure après, le F.M. battait la route d’un flanquement impeccable ; les chasseurs installaient les grenades à portée de la main et jetaient sur la culasse de leur mitraillette, un regard ami, confiant et complice. Oh, le tour des chasseurs à l’affût rapide ; déjà ils savaient exactement ce qu’ils avaient à faire ; on n’attendait que l’ordre de tirer. On avait l’impression que notre anxieuse impatience allait faire arriver l’ennemi plus vite ; notre désir était un aimant qui allait les attirer. Et moi-même, afin de regagner plus vite ma place, j’empruntai carrément la route déserte, abandonnée, tranquille.
Je n’avais pas fait trois pas qu’un cycliste civil arrivait sous mes yeux et sous le camion de ma mitraillette. Mais inutile de le questionner : déjà, il me raconte, affolé, que les Boches arrivent derrière et qu’il a peur, très peur. Vite ! à mon poste. Et c’est l’affût, l’attente tendue et fiévreuse ; le silence, l’observation et, déjà un début de joie dans le cœur…
D’ailleurs, les voilà. Oui, les voilà. Le sous-officier s’est levé ; les explosions des grenades, le tir des grenades, le tir du F.M., le camion d’explosifs boche, les quatre Fritz sur le plateau arrière avec leurs grenades à la main… Tout cela, je l’ai vu et entendu dans la même seconde, pendant laquelle, automatiquement, mon bras, lui aussi, a jeté la grenade et ma mitraillette est venue à mon épaule, prête à tirer.
Je le vois bien, ce Boche qui est sur le plateau arrière et qui a pris son fusil. Déjà ma rafale l’a coupé en deux ; les deux bras vers le sol, la tête ballante, il est courbé en deux sur la ridelle du camion et, lentement, de son nez, de sa tête, le sang coule, coule… Il est mort. Un autre à gauche, un autre à droite, un quatrième sous les roues avant meurent tout doucement avec des râles.
Alors, avec un volontaire, je me suis approché pour me rendre compte. C’était un camion d’explosifs qui devait, quelques minutes plus tard, faire sauter la route et le port de Marciana Marina. Le gibier était bon, le coup régulier, le chasseur heureux. Mais d’où vient cette rafale ? C’était un cinquième que nous n’avions pas vu et qui s’échappait déjà, tout en nous ajustant à la mitraillette. Le malheur veut que nos chasseurs aient bon œil. Le mien l’avait déjà vu et avait tiré et, me dit-il, « il a son compte, mon lieutenant, faut pas rester là, c’est pas prudent ; il peut en arriver d’autres… »
On a tout de même récupéré la mitraillette, quelques papiers plein de sang, quelques photos aussi, une surtout d’une jeune maman avec des gosses, percées de balles.
Le lendemain, nous rendions les honneurs aux cinq cadavres que la police italienne allait ensevelir.
Le Sous-Lieutenant LIEUTIER
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Inés , bonjour...
R.H.P Régiment de Hussards Parachutistes ....Cdlt
R.H.P Régiment de Hussards Parachutistes ....Cdlt
_________________
Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Merci Henri...Mais quelle est la différence entre un régiment de Hussards parachutistes et un de Chasseurs parachutistes?
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour Inès
effectivement on peut se le demander... Pour résumer, auparavant les hussards étaient des cavaliers et les chasseurs des fantassins, il était donc aisé de les différencier. Maintenant j'avoue qu'avec la mécanisation des régiments les différences sont plus difficiles à discerner et elles proviennent principalement des doctrines et spécialités d'emploi... je ne suis d'ailleurs pas certain que l'armée elle même le sache!
Oh que je suis vilain...
Bruno
effectivement on peut se le demander... Pour résumer, auparavant les hussards étaient des cavaliers et les chasseurs des fantassins, il était donc aisé de les différencier. Maintenant j'avoue qu'avec la mécanisation des régiments les différences sont plus difficiles à discerner et elles proviennent principalement des doctrines et spécialités d'emploi... je ne suis d'ailleurs pas certain que l'armée elle même le sache!
Oh que je suis vilain...
Bruno
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour et bienvenue ici
Je vous recommande chaudement de vous inscrire pour avoir accès aux images et autres documentations ici collecté.
Je vous recommande chaudement de vous inscrire pour avoir accès aux images et autres documentations ici collecté.
_________________
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Bonjour...Toujours en attente de photos et souvenirs de ton père... Cdlt
_________________
Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Présentation : fils de Gabriel lieutier
Tout dépends du saut ........................................
Certains c'est à la HUSSARDE sabre au clair , d'autres c'est au pas chasseur
Je m'adresse aux connaisseurs bien entendu
Hop la .
Certains c'est à la HUSSARDE sabre au clair , d'autres c'est au pas chasseur
Je m'adresse aux connaisseurs bien entendu
Hop la .
mickey- MAJOR
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