Caporal-Chef Jacques/Jacob Ehrenkranz : commandos de France 1944-1945

Stéphane , bonjour..Pas de nouvelles concernant l' Ancien...A SUIVRE..
Cdlt.. Henri

Merci beaucoup de me tenir au courant, Henri. J'espère que cette personne va bien. Je reste en veille.
Voici une photo de Jacques Ehrenkranz, mais je suis quasiment sûr quelle date de 1940 lorsqu'il était au 22è RMVE (avec le grade de caporal me semble-t-il). Qu'en pensez-vous ?
La légende en hébreu dit simplement "Jacques dans l'armée française".

Bien à vous,
Stéphane

Bonsoir Stéphane
En revoyant tout ce parcours, il me semble qu'on ne peut pas écarter la piste que vous suggérez au départ du 3e Commando, un commando qui a eu un parcours compliqué, d'ailleurs, ce qui ne l'aurait pas empêché d'avoir d'autres missions pour le BCRA voire même avoir été recontacté par l'OSS, qui avait des antennes à Alger

Rebonjour Stéphane
Peut-être que cela vaudrait la peine de consulter M. Schaub, le dernier survivant du 3e Commando, le chauffeur du Capitaine Sobra, sans trop d'espoir, car ils m'ont tous dit qu'ils connaissaient essentiellement les gars de leur propre peloton, en lui indiquant les pseudonymes possibles. il a changé d'adresse cette année, mais je crois que c'est M Valli qui l'a amené à Masevaux, il pourra vous dire comment le joindre. Je vous indique son mail par mail perso.
Henri, aurais-tu les coordonnées de M. Canard? ils s'est occupé de l'association jusqu'à sa dissolution, il aura peut-être une idée.
Je pense toujours aussi à cette fameuse section de protection de l'état-major avec leurs administratifs, sur laquelle nous n'avons en général aucun renseignement.
A tous hasard, je cais consulter le cher Dr Vedrenne, mais il était du 2e

Inés , bonjour..Je pense , et cela n'engage que moi , bien sur , que le Caporal EHRENKRANZ était de la 5ème Cie du Choc ; 1er Commando lourd du Cdo de France , ceci à cause du port de l'insigne de béret spécifique Choc...J'ai fait un mot à Mr CANARD et j'attends sa réponse ..Je vais appeler Henri SCHAUB  (qui sera , peut-être à DURRENENTZEN le 31 janvier).
Cdlt . Henri

Merci Henri., tu as sans doute raison pour le 5e, mais autant ne négliger aucune piste, ça nous apprend toujours quelque chose!... et interroger nos chers anciens pendant qu'on peut encore, ça leur fait aussi plaisir, je crois.

La chasse aux anecdotes ou histoires continuent donc "ACTION"

Bonjour
Je reviens vers vous concernant mes recherches sur Jacques Ehrenkranz des Commandos de France. En fouillant dans le portefeuille que sa fille m'a confié, j'ai trouvé ce document plié (parmi des dizaines et des dizaines de cartes de visite ou photos). Un document vierge "Ordre de mission", recto/verso. Mon souci principal est de savoir à quel Commando (1, 2 ou 3) ou commandos d'accompagnement, Jacques Ehrenkranz a appartenu.
Merci à vous
Stéphane

Stéphane , bonjour..Content de voir que vous continuez à chercher..Pour ce qui est de l'appartenance à un commando , je continue à penser que votre Ancien était du 1er Commando lourd , devenu 5ème Compagnie du 1er Bataillon de Choc..Ce qui m'engage à penser ceci est le fait que JACOB porte le béret avec l'insigne Choc et les insignes du Cdo de France sur la manche..



Nombre photos de Commandos font voir le port sur le béret soit d'une croix de lorraine soit de l'insigne du Cdo ...

Continuez à nous informer si vous trouvez autre chose..
Cdlt..Henri

Bonjour Henri
Oui, vous maintenez cette hypothèse sur son appartenance au 1er commando lourd, avec toutefois une hésitation avec le 3è commando. Je vais de toute façon suivre votre analyse. Je me suis remis activement à ce travail sur Jacques Ehrenkranz en écrivant les premiers chapitres (les années avant 1939) du livre sur sa biographie. Je n'hésiterais pas à vous faire part de mes découvertes et interrogations.
Existe-t-il un JMO spécifique sur 1er commando lourd ?
A quelle date est-il devenu 5è compagnie du 1er Bataillon de Choc ?
Je peux chercher dans les archives ou les ouvrages que je possède mais si vous avez la réponse de mémoire, c'est la bienvenue.
La photo que vous avez jointe à votre dernier message a probablement été prise fin 1944, n'est-ce pas ?
Bien à vous
Stéphane

Stéphane , re-bonjour..
Il existe un JMO sur le 1er Cdo lourd.Je contacte un copain dont le Père était affecté à ce commando et qui possède le J.MO.
Que cherchez-vous exactement?
En ce qui concerne le passage du 1er Cdo lourd à la 5ème Cie , il est dit dans le journal de marche du Bataillon (page 373) : " C'est le 1er février que le 1er Cdo lourd du Cdo de France devient notre 5ème Cie..Sa fière devise " DE PLEIN GRE" était digne de s'inscrire à coté de la nôtre "En pointe...Toujours".

Oh formidable, je veux bien si c'est possible d'avoir une copie.
Ce que je cherche ? Avant tout être au plus près du parcours de Jacques, sur les terrains de ses aventures, c'est le fil conducteur de mon récit, de sa naissance en Ukraine jusqu'à son départ en Israël en 1950. Et puis sait-on jamais, son nom est peut-être cité dans ce JMO.
Jacques Ehrenkranz a quitté le commando, l'armée en général, vers février, mars 1945, au moment où il pénétrait en Allemagne. D'après sa fille Lisette, ses supérieurs l'auraient considéré "trop dangereux" dans son désir violent de venger ses proches qui avait été déportés vers les camps et dont il n'avait aucune nouvelle. Aucun ne revint d'Auschwitz.

Cette année j'ai revisité Dachau (D) et Thérézin (CZ) dans les textes ils parlent de français juifs et autres .
Rien vu que ce soit dans ces deux musées parlant des français .
Par contre a AUSWITCHS (P) ,ils ont un bâtiment avec des noms des personnes assassinés .

Mais on l'a, ce JMO, quelque part sur le Forum ,avec les photos et tout j'en suis sûre, c'est Cascales qui me l'avait passé mais où? impossible de le retrouver!

Merci Mickey pour votre message. Oui je vous confirme, je suis allé plusieurs fois à Auschwitz et dans ce bâtiment, le block 20 du camp principal? qui est consacré aux déportés juifs de France et de Belgique.

ça est, je l'ai! https://1erbataillondechoc.forumactif.com/t1076-ier-commando-lourd-de-france

Formidable, merci beaucoup Inès. Pensez-vous que je puisse avoir une copie, via mon mail,d'un scan qui semble avoir été fait ?

En fait, ce n'est pas un scan, c'est notre Catalan Alex qui a remis en forme tout le document à partir de la saisie informatique du Forum. Envoyez moi votre mail par le mail perso du Forum (on ne peut pas faire passer de documents par là) et je vous enverrai le travail d'Alex la semaine prochaine, je ne l'ai pas ici. Il n'y a que les photos qui ont été scannées

Bonjour Ines
J'ai votre mail, je vous y écrirai/
Merci à vous
Stéphane

Bonjour


Je reviens pour vous donner quelques nouvelles, celles de savoir précisément à quelle unité des Commandos de France a été affecté Jacques Ehrenkranz. Après vos précieuses lumières et connaissances par rapports aux docs que je vous ai déposés sur ce sujet, deux en ressortaient :
1) 5ème Compagnie du 1er Bataillon de Choc.
2) 3è commando.

Je tenais à récupérer une copie du texte de la décision de sa citation au Corps d'Armée établie le 10 novembre 1945 par le Général Juin. J'espérais avoir une précision sur son unité dans les Commandos, surtout dans le dernier paragraphe, hélas non. Je vous soumets tout de même le document.
A bientôt et merci encore pour toute l'aide que vous m'apportez.

Mercredi 10/4/19

Stéphane , bonsoir..Merci pour le partage du document....
Pour ce qui est de l' affectation de Jacques EHRENKRANZ , au vu de la photo en tenue , je suis (à peu prés) certain qu'il était affecté au 1er Commando lourd qui devient 5ème Compagnie du 1er Choc car il porte l"insigne de béret du Bataillon de Choc....
Si je découvre autre chose , je ne manquerai pas de vous prévenir...
Cdlt.Henri

Jeudi 20/8/20
Bonjour à tous
J'aimerais savoir si vous possédez une copie ou une retranscription du JMO du 3è commando de France ? Je vous remercie d'avance pour votre inestimable contribution à la mémoire et à la connaissance de ces unités de choc et vous souhaite la meilleure des santés.


NB : Après huit années de recherches et trois d'écriture pour une biographie sur ce combattant juif né en Galicie en 1903, je suis plongé depuis cet été dans la rédaction du chapitre concernant l'engagement du caporal Jacques Ehrenkranz dans les commandos de France (il devient caporal chef en décembre 44), il me manque toujours la preuve formelle de son affectation dans l'un des commandos (hésitant entre le 1er commando lourd ou le 3è léger).
En relisant toutes les archives en ma possession sur son parcours avant, pendant et après la guerre, j'ai découvert, après un premier refus des commandos courant juin 1944 (il est arrivé d'Espagne à Casablanca le 27 mai) quand il fut muté à Staoueli ce même mois, il put y être enfin affecté après un interrogatoire de la sécurité militaire à Alger le 14 aout 1944. Je pense donc qu'il commença sa formation dans la deuxième quinzaine d'aout avec cette petite conviction qu'il aurait pu être incorporé dans le 3è commando.
(Sa fille vivant en Israël et que je suis allé voir, se rappelle d'une discussion avec son père sur les commandos, évoquant souvent des coups de mains lors des combats dans les Vosges, comme cette anecdote :
"Il était dans une barque. Ça sentait très mauvais. L’un des hommes qui était avec papa, un indigène d’Afrique du Nord comme on les surnommait, conservait sur lui les oreilles des ennemis tués, répandant dans cette petite embarcation une odeur pestilentielle").

Jeudi 20/8/2020

Stéphane , bonjour.

Comme signalé précédemment je pense que JACOB était au 1er Cdo lourd , je me base sur le fait qu'il porte l'insigne du Bataillon de Choc sur son béret  ; les Commandos portaient soit une croix de lorraine soir l'insigne tissu ou métal soit rien soit le brevet para U.S

3ème Cdo , croix de Lorraine , et rien (le guitariste est Marcel SENY)


Brevet para U.S


insigne tissu





Béret d'Hebri SCHAUB du 3ème Cdo


insigne métal



Voilà , on a fait a peu prés le tour , certains portaient l'insigne de grade...

Encore une fois (radotage dû à mon âge) je ne prétends pas avoir la science infuse , ceci n'est que mon avis basé sur 40 ans de contacts avec nos Anciens..

Merci à vous pour ce que vous nous apportez  (pas évident ..)

Cdlt..Henri

Nous avons le JMO des Commandos de France qui regroupe l'ensemble des 3 Commandos dans la partie Commandos de France (en plusieurs morceaux, vu la taille)

Bonjour Henri et Inès
Je vous remercie sincèrement pour cette nouvelle explication concernant les insignes sur le béret des commandos légers. Je m'en remets à votre expertise qui me convainc définitivement à ce que Jacques Ehrenkranz appartenait au 1er Commando lourd. A-t-il quitté Alger avec les deux commandos d'accompagnement le 27 aout pour la Corse puis Saint-Tropez ? Est-il possible qu'il est pu rejoindre le commando plus tard ?.

Je remets ci-dessous ces deux photos de Jacques Ehrenkranz, avec ses deux enfants, prises à deux moments et endroits différents qui peuvent m'éclairer un peu plus sur son parcours avec les indices de son grade sur sa manche gauche, ses décorations également et partant du principe que Jacques Ehrenkranz était dans le 1r lourd.
Chaque photo immortalise les retrouvailles avec ses enfants cachés, qu'il avait vu pour la dernière fois en 1942 avant les rafles contre les juifs de juillet.




A gauche : il est avec son fils. Cette photo a été prise à Lyon. Il a été caché dans la campagne autour de Lyon, dans l'Ain avec les beaux-frères de Jacques. Sauf erreur de ma part, Jacques a bien ses galons de Caporal sous l'étoile des commandos. Ce qui implique que cette photo fut prise avant décembre 1944, date à laquelle il est devenu Caporal chef. Le Ier lourd (d'après le JMO) stationnait à Lyon les 26 et 27 septembre. Aussi je pense que le caporal profita de cet halte pour voir son fils.

A droite : Avec sa fille. Cette photographie a été prise en mars 1945 à Soissons où sa fille avait été cachée jusqu'à la libération de la ville le 28 aout 44. A cette époque, Jacques était donc caporal chef si je ne me trompe (et une ligne de décoration en plus par rapport à la première photo). Il n'était plus sur le front depuis que les commandos de France étaient en Allemagne (sa soif de vengeance contre les Allemands risquait de le rendre dangereux dans les opérations, m'avait précisé sa fille lors de nos entretiens). Il fut démobilisé le 30 avril 1945, mais avant cela, avec l'autorisation de ses supérieurs, il tenta de retrouver des traces concernant sa femme, sa soeur et son frère, déportés vers l'est depuis 1942.

J'aimerais donc avoir votre avis en espérant ne pas prendre trop de votre temps. Merci de votre patience à lire mes interrogations.
Stéphane