<< COLLECTIF DU 1er BATAILLON de CHOC >>
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Message  mat Ven 21 Avr - 3:29

bonjour,
je suis eleve en 3eme et je dois faire un exposé sur un chasseur (BERNARD Gaston Léon Charles ) car il est né dans ma ville (89 SENS ) , malheureusement je ne trouve rien si ce n'est qu il est decedé le 30 novembre 1944 a bourbach le haut, il n 'avait que 18 ans , vous serait il possible de trouver des informations sur lui s'il vous plait ?
ma mere a également demandé sur le compte Facebook mais nous n'avons toujours aucune nouvelle.
vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien m'accorder.
Mat

mat
CHASSEUR


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Message  Inès Lacroix Ven 21 Avr - 4:57

Bonjour Mat.
La première chose, c'est que ton jeune chasseur, puisqu'il n'a que 18 ans, a très probablement rejoint le Bataillon de Choc en France, soit il s'est engagé directement, soit il venait déjà d'un maquis. Il semble vraiment difficile qu'il soit évadé de France. Alors première question: quelle est ta ville? C'est vraisemblablement dans les environs qu'il a rejoint le Choc, et cela nous dira déjà à quels combats il a pu éventuellement participer.
D'autre part, je vais rechercher dans le Journal de marche le récit du combat de Bourbach et je te le transmettrai.
Bon courage
Inès Lacroix
Inès Lacroix
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Message  Inès Lacroix Ven 21 Avr - 5:07

Excuses-moi, j'avais manqué le nom de ta ville , Sens. Il me semblerait logique qu'il ait rejoint le Choc entre le passage de celui-ci à Dijon (combat du 10 au 11 Septembre) et la Haute-Saône où ont eu lieu entre autres, les combats de Ronchamps et de Servance au début d'Octobre. Je continue la recherche
Inès Lacroix
Inès Lacroix
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Message  Inès Lacroix Ven 21 Avr - 5:30

Je 'ai pas trouvé le nom de ton jeune chasseur dans ceux des morts du Choc, ce qui incite à croire qu'il faisait partie du Bataillon Bayard, formé de jeunes maquisards et résistant, qui fonctionne étroitement avec le Choc

Voici quelques éléments du Jounal
30 novembre : Le 30, le Bataillon de Choc doit théoriquement rester en réserve à Bourbach-le-Haut. En fait, seule la 4e Compagnie y demeurera au repos dans ses cantonnements. Le débouché de la colonne blindée et du reste du Groupement est prévu pour 8h, après une préparation d’artillerie d’un quart d’heure, ayant le Col de l’Hundsruck pour objectif. L’attaque des crêtes à l’Est de Bourbach-le-Haut est menée par le Bataillon BAYARD (Capitaine GUILLET) à gauche, et par la Légion (13e Demi-Brigade) Capitaine STEPHAN, à droite. La 3e Compagnie (2e et 4e Sections) repart très vite à la disposition des chars sur la route du col. Nos blindés sont stoppés par les armes antichars postées sur la route ; un scout-car est atteint. Le Bataillon BAYARD, après un léger repli, ne reprendra sa progression qu’après avoir été renforcé d’éléments du Bataillon de Choc et d’un Escadron à pied du 11e Cuirassiers. La 1ère Compagnie et la 2e (Lieutenant DURRMEYER) vont procéder à l’attaque du Wasperhoehe. Le tir bref mais violent des mortiers du Lieutenant ROCOLLE (Commando d’accompagnement), et celui d’un T.D. dispersent rapidement les Allemands occupant la crête. Le mouvement d’enveloppement est alors commencé par la 1ère Compagnie, à l’Est, et par la 2e Compagnie, à l’Ouest. La 1ère Compagnie, vers 15h, est prise aux lisières droites de Wasperhoehe sous le feu d’un tir de mortiers très dense, mais l’élan des Sections BŒUF et HAFFNER la rend rapidement maîtresse de la crête. Avec les deux autres sections de sa Compagnie, le Lieutenant GABILLOT pousse le Bataillon BAYARD jusqu’au dernier virage du col du Hundsruck. Celui-ci est occupé à 16h, après nettoyage par les chars qui arrivent eux-mêmes en reconnaissance avec les éléments de protection de notre 3e Compagnie. Pendant ce temps, la 2e Compagnie (Capitaine TOCE) a occupé la ferme de la Boutique, que l’on croyait encore tenue par l’ennemi et le Capitaine LEFORT installe son P.C. dans une ferme située à 700m de Bourbach, sur la route du Col. A 12h, ordre est donné à la 3e Compagnie de tenir le Col pendant la nuit et d’y former un point d’appui aux ordres du Lieutenant MISSOFFE, avec les éléments suivants : La 3e Compagnie, le 2e Escadron du 11e Cuirassiers (Capitaine BOURGEOIS), une Compagnie du Bataillon BAYARD (Lieutenant NAUDIN) et une section de mitrailleuses du Commando lourd.

( Journal de la 1ère Compagnie du Choc
30 novembre : Sommes en réserve du Bataillon BAYARD (dit 3e Compagnie de Choc). Ordre nous est donné de prendre liaison avec la 3e Compagnie dudit Bataillon. Prenons liaison avec eux. La Compagnie reçoit l’ordre de
patrouiller la crête ; le Sergent FRANÇOIS part et est rejoint par les Sections BŒUF et HAFNER, qui prennent la crête. Pertes : 1 tué, Chasseur HIRBECK. Cependant, le Lieutenant GABILLOT, avec deux sections de la Compagnie, se trouve avec le Bataillon BAYARD. Tirs de mortiers efficaces, plusieurs morts et blessés chez nous. Le Lieutenant NAUDIN, commandant la 3e Compagnie du Bataillon BAYARD, disparaît, le Lieutenant GABILLOT prend le commandement et fait occuper par la Compagnie BAYARD le dernier virage avant le col, puis fait occuper le col après nettoyage par les chars. Une patrouille est poussée sur la ferme de Berg, qui sera occupée pour la nuit par la Compagnie.


Rapport de la 3e Compagnie
30 novembre : 10h : départ avec le peloton de reconnaissance sur la route du col. Reconnaissance arrêtée par un tir de canons antichars ennemis. Un scout-car reçoit deux obus et est incendié.
Repli de la colonne. 16h : reconnaissance jusqu’au col par deux chars accompagnés par la 2e et la 4e Sections. Mitraillage de la maison du col. Occupation du col, où se porte toute la Compagnie. 17h : la Compagnie reçoit la mission de tenir le col pendant la nuit et d’y former un point d’appui fermé avec une Compagnie du Bataillon BAYARD et une Compagnie du 11e Cuirassiers. Le Lieutenant MISSOFFE est désigné pour commander l’ensemble du dispositif. La Compagnie BAYARD est placée en protection sur les crêtes face au Nord-Ouest et à l’Ouest. La Compagnie BOURGEOIS face au Nord et à l’Est sur les pentes de la cote 880. Les mitrailleuses des Commandos lourds sont mises en batterie face u Nord-Est. La 3e Compagnie est divisée en deux parties : les 1ère, 3e et 4e Sections en protection, face au Sud-Ouest et en réserve pour les patrouilles. La 2e Section et les Sections de mortiers et de commandement, dans le chalet forestier, avec le Lieutenant MISSOFFE, prêtes à être dirigées immédiatement sur un lieu de contre-attaque ennemie éventuelle. 19h : patrouille de reconnaissance dans la forêt du Kohlwald (Aspirant POMMIES) R.A.S. 21h : une patrouille (Adjudant MARTIN) va prendre liaison avec les éléments de la Légion Etrangère installés sur la cote 880. Au cours de la nuit, deux Allemands sont faits prisonniers en venant dans notre secteur, qu’ils ne savaient pas occupé.


HUIT JOURS EN COOPÉRATION AVEC LES CHARS (29 novembre – 6 décembre)

Mercredi 29 novembre : Après une nuit passée dans les bois au-dessus de Masevaux, la 3e Compagnie reprend la marche en avant. Elle traverse Huppach, monte l’étroit sentier qui passe devant la Chapelle et arrive sur la route de Bourbach. Tout le long de la route, les chars du groupement du CORAIL sont arrêtés par les abattis piégés qui barrent le chemin. Le Capitaine LE HAGRE, commandant l’escadron de reconnaissance, désire pousser en avant, mais il lui manque des fantassins pour protéger son avance. Sur la demande du Commandant du CORAIL, le Capitaine LEFORT donne l’ordre au Lieutenant MISSOFFE de remplir cette mission avec sa Compagnie. Les Chasseurs de la Compagnie sont joyeux : accompagner les chars, voilà un « travail Bataillon » et il est si difficile, par les temps qui courent, d’obtenir un travail Bataillon, où l’initiative individuelle est poussée au maximum et pour laquelle les hommes s’étaient entraînés avec ferveur dans le vieux camp de Staouéli. Peu après, le Génie achève son travail ; à la nuit tombante, la route est dégagée. Les Chasseurs de la Compagnie grimpent sur les chars et la colonne entre dans Bourbach-le-Haut. Jeudi 30 novembre : 9h : un groupe de reconnaissance est poussé sur la route du Col de Hundsruck. Ce sont des minutes qui comptent. La route monte en lacets et, à chaque tournant, on se demande si une arme antichars ne va pas se dévoiler brutalement. « Sale boulot, de jouer à l’appât », dit un chasseur en riant. A peine finit-il sa phrase que deux obus frappent de plein fouet le scout-car du Lieutenant MALLAVOIX. Le premier obus passe en frôlant un de nos radios, ACHILLE, tranquillement assis sur le garde-boue. Le second obus barre la route. Sur les cinq passagers du scout-car, deux seulement sont blessés. C’est une chance invraisemblable. La colonne se replie derrière le dernier virage. L’arme antichar est dévoilée ; le groupe de reconnaissance a fait son travail. Au tour des T.D. de travailler et de démolir au canon la batterie ennemie. 16h : le Commandant du CORAIL décide d’atteindre le Col, et le Capitaine LE HAGRE désigne deux Sherman pour cette mission difficile. Une douzaine de Chasseurs de la Compagnie les accompagnent. Il s’agit de foncer jusqu’au Col, de sauter des chars et de tirailler dans les lisières ; ce sera sportif, beau « travail Bataillon » en perspective. La patrouille s’en va. Déjà le ronflement des moteurs s’assourdit et puis c’est de nouveau le silence que chacun voudrait pouvoir dissiper comme un brouillard qui empêcherait de savoir comment les camarades se tirent de cette aventure. L’ennemi pourrait nous dire qu’ils s’en tirent fort bien. Les deux chars ont à peine débouché sur le Col que les Chasseurs de la Compagnie ont déjà sauté à terre, bondi aux lisières d’où ils tiraillent sur tous les points suspects, pendant que les mitrailleuses des chars protègent leur avance.
Equipage des blindés et Chasseurs du Bataillon de Choc s’entendent si bien qu’ils n’ont pas besoin de discours pour se comprendre. Chacun songe qu’il doit aider l’autre, chacun y met tout son cœur et cela suffit pour assurer un rendement maximum à cette coopération char-infanterie. Ce coup de poing rapide et brutal affole l’ennemi qui s’enfuit. Le Col est à nous ; la petite patrouille n’en n’est pas peu fière. Elle en a bien le droit. Il s’agit maintenant de garder le terrain conquis. Le Capitaine LEFORT y est bien décidé. « Vous établirez cette nuit un point d’appui fermé au Col, je vous donne en renfort une Compagnie du Bataillon BAYARD et une Compagnie du 11e Cuirassier. Des contre-attaques sont probables : Vous tiendrez coûte que coûte », ordonne-t-il au Lieutenant MISSOFFE. Il ne fait pas chaud dans ces forêts, mais cela vaut bien de se geler une nuit pour garder le bénéfice de notre attaque. Le soir commence à pénétrer dans le bois. Les chars redescendent à Bourbach. Il fait nuit maintenant. C’est l’heure des patrouilles. Dans la cave du chalet démoli, le Comandant de Compagnie a étalé le plan directeur éclairé par un reste de bougie. Penché sur les courbes, il indique à l’Aspirant POMMIES le point qu’il doit reconnaître. « D’accord, POMMIES ? » « D’accord, mon Lieutenant. » La patrouille part, silencieuse. « Planton, va me chercher l’Adjudant MARTIN avec un groupe de sa Section ». Quelques minutes après, MARTIN entre en se courbant pour passer sous la porte branlante. Il s’agit d’aller prendre contact avec les éléments amis qui sont au diable sur la droite. Les Boches doivent rôder dans les parages. Attention ! Et toujours les mêmes phrases qui ont l’air insignifiantes et qui pourtant sont si lourdes de sens. « D’accord, MARTIN ? » « D’accord, mon Lieutenant ».
Inès Lacroix
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Message  Chasseur SIMORRE Ven 21 Avr - 6:06

Mat , bonsoir ..Le nom de BERNARD Gaston figure dans l'annuaire 1946 de l' Amicale dans la section "Nos morts au champ d'Honneur" (mon oncle y figure également ce qui fait dater cet annuaire de fin 46 , car mon Oncle est mort en juillet 46..)
Voilà ce qui est porté dans cet annuaire:   BERNARD Gaston , personne à contacter , Mr BERNARD , 74 rue de la République à SENS (Yonne)... Il s'agit bien de la même personne..Je ne peux te garantir que je vais trouver à quelle compagnie il appartenait , nos Grands Anciens sont de moins en moins nombreux (le plus jeune vient de fêter ses 90 ans) et il n'est pas évident de trouver quelqu'un qui aurait pu le connaitre..Mais vu son jeune âge , il se pourrait qu'il ait rejoint le Bataillon de Choc au titre de renfort....
Je t'invite à partager ce que tu pourrais avoir comme infos , documents (citations , extraits des services..Etc.)
Cdlt .  Henri

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Message  Inès Lacroix Ven 21 Avr - 9:04

Henri, ça confirme assez l'hypothèse d'un engagement au Choc assez récent pour que le jeune Gaston n'ait pas encore été bien connu dans sa compagnie et donc pas répertorié comme un de leurs morts, surtout s'il venait de Bayard qui se battait à leurs côtés. Il est possible qu'il ait été compté parmi les morts de Bayard. Quant aux listes officielles, savoir quand et comment elles étaient étables et transmises!
Inès Lacroix
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Message  Chasseur SIMORRE Ven 21 Avr - 17:42

Inés , bonjour..Il est possible que ce jeune soit venu de BAYARD, mais il a été intégré au Bataillon ,comme le Père de Mickey ou comme Louis , leurs noms sont sur l'annuaire de 46 , ce qui implique qu'ils étaient sur les listes du Bataillon....
Cdlt .Henri

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Message  Inès Lacroix Ven 21 Avr - 19:52

D'accord avec toi, Henri, d'ailleurs rien ne prouve qu'il était de Bayard, ce n'est qu'une hypothèse. Aucun doute non plus qu'il ait figuré sur les listes à un moment donné, mais est-ce qu'il était déjà porté sur celles dont disposaient les officiers du Choc au combat, donc identifiable pour eux dès le 30 novembre? On a déjà eu des cas comme ça
Autre hypothèse que tu peux peut-être vérifier si tu as des listes suffisantes: il s'est engagé, pour protéger sa famille, sous un autre nom, et dans ce cas, il figure bien dans les pertes mais pas sous le nom de Bernard.
Autre possibilité: le 30 si je ne lis pas le JMO de travers, le combat de Bourbach proprement dit est terminé. il a pu être blessé et évacué le 29, ce qui expliquerait qu'il ne figure pas dans les morts du JMO. Il pourrait aussi avoir sauté sur une mine dont le Hundsrück était truffé au cours d'une patrouille.
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Message  mat Ven 21 Avr - 22:52

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c'est tout ce que j ai pu trouver certainement du fait de son age!
je vous remercie beaucoup d'essayer de m'aider

mat
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Message  Inès Lacroix Sam 22 Avr - 1:43

Bonjour Mat, j'espère que tu pourras tirer partie des documents que nous t'avons mis là.
Une chose est certaine, c'est que le jeune Gaston, du fait qu'il a 18 ans en janvier, était dès cette date soumis au Service du Travail Obligatoire et pouvait être à tout instant envoyé en Allemagne. Pour y échapper, la plupart des jeunes se cachaient ou rejoignaient les maquis, qui, tu le sais sans doute, manquaient généralement d'un peu tout et en particulier d'armes. Après les débarquements de Normandie et de Toulon, un certain nombre d'ente eux ont rejoint les unités de l' armée qui étaient les plus faciles à rejoindre, soit à titre individuel, en signant un engagement et dans certains cas en bénéficiant d'une brève période d'instruction militaire, soit en unité entière comme le Bataillon de Cluny ou Janson-Gaillardon. Même si tu as peu de renseignements sur lui, son cas est tout à fait emblématique: des milliers de jeunes gens comme lui ont ainsi disparu sans laisser d'autre trace qu'un nom sur un monument, une liste...

Sur le Bataillon de Choc, tu as sans doute vu l'article de Wikipédia rédigé d'ailleurs par le Collectif. Ce qu'il faut retenir c'est que cette unité très particulière était normalement destinée non pas aux combats en première ligne mais à l'infiltration dans les lignes ennemies et aux coups de commandos: s'emparer par exemple des centres de commandement dans une ville et tenir jusqu'à ce que des unités de blindés ou d'infanterie arrivent. Malheureusement pendant le campagne de France, on n'a guère tenu compte de cette spécificité.

D'autre part, tu as peut-être besoin du contexte pour introduire ton exposé: si l'armée allemande se replie depuis Toulon, ce n'est pas une déroute désordonnée: Hitler a envoyé à sa tête un excellent général, en disgrâce parce qu'il n'était pas nazi et avait protesté contre les terribles exactions en Pologne, le général Blaskowitz. Dans les Vosges et en Alsace, il organise systématiquement sa défense sur trois lignes qui peuvent ainsi se replier les unes derrière les autres. S'il y a beaucoup de jeunes recrues, il y a aussi bon nombre de vieux soldats très expérimentés , et les fameux snipers redoutés en patriculier dans les forêts où les hommes doivent mener de dangereuses patrouilles. Il s'agit pour Blaskowitz de retarder à tout prix l'avance alliée pour conserver aussi longtemps que possible ouverte la poche de Colmar qui est désormais le seul passage possible sur le Rhin pour les Allemands qui se replient de l'Ouest et du Sud, harcelés par les maquisards enfin armés et talonnés par les armées alliées. Donc si l'avance a été rapide jusuq'à Dijon, ils vont devenir de plus en plus durs au fur et à mesure qu'on se rapprochera du Rhin, et le terrain montagneux et boisé, l'hiver précoce, n'arrangent rien. Les lignes alliées sont très distendues, les unités souvent épuisées, l'intendance a du mal à suivre: essence, munitions, rations, médicaments, tout doit être acheminé depuis les ports de l'Ouest ou bien Toulon!

Bon, tu peux toujours nous poser les questions que tu voudras. As-tu essayé de voir si par le plus grand des hasards, à l'adresse à Sens que t'a indiquée Henri, il n'y aurait pas encore quelqu'un de la famille Bernard?
Inès Lacroix
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Message  Chasseur SIMORRE Sam 22 Avr - 4:53

Mat , bonsoir..Je rentre de Paris ou j'ai mangé avec André CORTES , Ancien Choc (17ans et 4 mois aux combats de TOULON) et Mme MUELLE (veuve de l' Aspirant qui commandait la section parachutée du Choc sur la DRÔME).....
Une piste existe mais elle est "réservée" aux familles des gens concernés , si tu peux avoir un contact avec la famille BERNARD (vois si cette famille a des documents..) Sinon la famille peut faire une demande d'extrait signalétique des services au :
Centre des Archives du Personnel militaire Caserne BERNADOTTE Place de VERDUN 64023 PAU .
Il faut pour cela que la famille envoie un courrier demandant cet état en donnant le plus de renseignements possible concernant le soldat BERNARD (nom , prénom ,date de naissance, unité d'appartenance,etc...) et joindre une photocopie d'une pièce d'identité prouvant que le demandeur est de la famille...
C'est , malheureusement la seule piste (je l'ai utilisée pour mon oncle et mon père..)
Tiens nous au courant de l'avancée de ta recherche..
Cdlt . Henri

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Message  mickey Lun 24 Avr - 2:28

Bien l'historien et l'historienne du collectif , bonnes réponses au sujet des recherches .
Pour l'historique de la bagarre effectivement mon père y était , sujet de conversation aux repas d'anciens auquel je participais en temps que gosse et buvais leurs paroles,alors qu'eux était au rouge non CEE à l'époque Razz
mickey
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Message  Inès Lacroix Lun 24 Avr - 5:00

Merci Mickey!
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Message  mat Lun 24 Avr - 22:29

bonjour
je vous remercie tous pour tout les renseignements , je vais faire avec ce que j ai ,je ne me vois pas contacter la famille de Gaston Bernard, deja je ne suis pas sure qu'il lui en reste et je ne veux pas reveiller des souvenirs qui sont de toute façon mauvais vu l age de sa mort ! en plus mon exposé est a rendre pour la rentrée des vacances donc la semaine prochaine !
encore un grand merci a tous
Mat

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Message  Inès Lacroix Lun 24 Avr - 23:12

C'est vrai que tu as déjà de quoi faire à mettre en ordre tout ce qu'on t'a passé. Si tu as besoin de précisions reviens nous trouver.
Inès Lacroix
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