Pierre BONNEFOY
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Inès Lacroix
Chasseur SIMORRE
Chasseur TISSOT
7 participants
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Pierre BONNEFOY
Bonjour
J'habite la Haute Loire depuis des générations et j'ai 59 ans.
C'est le parcours de combattant de mon père (Pierre BONNEFOY 1923-1996) qui m'a menée sur ce site. Je n'ai que la mémoire de ses paroles, aucun papier ni aucun souvenir matériel. Je viens de me perdre 6 mois dans la 3ème armée US pour avoir mal entendu un mot. Je patauge dans l'art et le jargon militaires et je n'aime pas la guerre.
Mais finalement, cette recherche instructive est devenue un sujet à elle toute seule.
Comme j'ai un sens de l'orientation radicalement inverse au sien, soit nul, je vais naviguer un peu avant de demander éventuellement de l'aide.
Cordialement
J'habite la Haute Loire depuis des générations et j'ai 59 ans.
C'est le parcours de combattant de mon père (Pierre BONNEFOY 1923-1996) qui m'a menée sur ce site. Je n'ai que la mémoire de ses paroles, aucun papier ni aucun souvenir matériel. Je viens de me perdre 6 mois dans la 3ème armée US pour avoir mal entendu un mot. Je patauge dans l'art et le jargon militaires et je n'aime pas la guerre.
Mais finalement, cette recherche instructive est devenue un sujet à elle toute seule.
Comme j'ai un sens de l'orientation radicalement inverse au sien, soit nul, je vais naviguer un peu avant de demander éventuellement de l'aide.
Cordialement
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Bonjour marie Pierre, et bienvenue.
Si vous nous transmettez quelques unes de ces paroles, nous pourrons peut-être vous aiguiller un peu sur ce site, dont la richesse et la densité sont parfois déconcertantes.
Quant à aimer la guerre, je doute que même les vrais soldats du Collectif aiment la guerre pour la guerre. Mais quand elle vous tombe dessus, mieux vaut savoir la faire...
Si vous nous transmettez quelques unes de ces paroles, nous pourrons peut-être vous aiguiller un peu sur ce site, dont la richesse et la densité sont parfois déconcertantes.
Quant à aimer la guerre, je doute que même les vrais soldats du Collectif aiment la guerre pour la guerre. Mais quand elle vous tombe dessus, mieux vaut savoir la faire...
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
Bonjour Marie Pierre et bienvenue sur le forum, je vous ouvre l'accès à celui ci, nous sommes presque voisins, j'habites à coté de saint etienne.
N'hésitez pas à nous parler un peu plus de votre père nous essayerons de trouver quelques infos avec vous.
cordialement
Valentin
N'hésitez pas à nous parler un peu plus de votre père nous essayerons de trouver quelques infos avec vous.
cordialement
Valentin
_________________
en pointe ! toujours !
Chasseur TISSOT- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Pierre BONNEFOY
Bonjour à tous et merci de votre accueil.
Je brille par un sens aigu de la désorientation et je ne trouvais plus ma présentation. Bien sûr, les gens normaux vont sûrement voir leurs courriels plus souvent que moi...
Bref, j'ai lancé une demande d'aide tout à l'heure sans avoir lu vos réponses. Elle se retrouve dans la case présentation sans que j'en ai refait le chemin... Ne perdez pas votre temps à m'expliquer.
Donc, je résume. Mon père a été maquisard en Lozère sous les ordres d'un lieutenant de la Légion Etrangère. Avec ses copains, il s'est engagé dans l'armée française, pour la durée de la guerre, à Lyon, en septembre 1944. Il a fait toute la guerre "avec les américains".
Après la Lorraine, c'est de ou après Sarrebruck qu'il va se porter volontaire et se retrouver dans le team Cherry à Mageret avant de combattre à Ettelbruck et Wiltz. Le récit de Mageret est le seul que j'ai sollicité, et sa mort a empêché les suivants.
Ensuite il va se battre dans la poche de Colmar. Le 10 février, avec ses copains rescapés, il reste au garde à vous de 9 h à 21 h devant la cathédrale de Strasbourg pour attendre De Gaulle.
Il encadre un groupe d'algériens en Alsace et je n'ai plus d'anecdotes localisables jusqu'à Mauthausen où il fait partie du petit groupe qui va désarmer les gardes. Ils ont une autre mission et il repasse là le 7 mai.
Il termine la guerre à Linz, le 20 mai ( on a oublié d'informer son groupe de l'armistice) et il est ensuite cantonné à Innsbruck jusqu'en août 1945. Il rentre en France avec un chien, le berger allemand qui a fait la guerre avec lui.
Il était soldat 1ère classe et il a refusé le moindre grade au dessus, pour une raison précise.
Au gré de ses anecdotes, je peux déduire qu'il connaissait et savait se servir de multiples armes, neutraliser une mine, franchir et refranchir les lignes ennemies, se battre au corps à corps (mais restait sidéré par l'habileté des algériens à... égorger)...
Il avait une endurance peu commune et un sens phénoménal de l'orientation. Il s'adaptait aussi à son auditoire. Je pense avoir été le seul dans ma famille et j'ai été en dessous de tout. C'est 10 ans après sa mort que j'ai commencé à comprendre un peu ce qu'il avait dû vivre...
Si ce résumé vous inspire une idée de son unité ... merci.
Je brille par un sens aigu de la désorientation et je ne trouvais plus ma présentation. Bien sûr, les gens normaux vont sûrement voir leurs courriels plus souvent que moi...
Bref, j'ai lancé une demande d'aide tout à l'heure sans avoir lu vos réponses. Elle se retrouve dans la case présentation sans que j'en ai refait le chemin... Ne perdez pas votre temps à m'expliquer.
Donc, je résume. Mon père a été maquisard en Lozère sous les ordres d'un lieutenant de la Légion Etrangère. Avec ses copains, il s'est engagé dans l'armée française, pour la durée de la guerre, à Lyon, en septembre 1944. Il a fait toute la guerre "avec les américains".
Après la Lorraine, c'est de ou après Sarrebruck qu'il va se porter volontaire et se retrouver dans le team Cherry à Mageret avant de combattre à Ettelbruck et Wiltz. Le récit de Mageret est le seul que j'ai sollicité, et sa mort a empêché les suivants.
Ensuite il va se battre dans la poche de Colmar. Le 10 février, avec ses copains rescapés, il reste au garde à vous de 9 h à 21 h devant la cathédrale de Strasbourg pour attendre De Gaulle.
Il encadre un groupe d'algériens en Alsace et je n'ai plus d'anecdotes localisables jusqu'à Mauthausen où il fait partie du petit groupe qui va désarmer les gardes. Ils ont une autre mission et il repasse là le 7 mai.
Il termine la guerre à Linz, le 20 mai ( on a oublié d'informer son groupe de l'armistice) et il est ensuite cantonné à Innsbruck jusqu'en août 1945. Il rentre en France avec un chien, le berger allemand qui a fait la guerre avec lui.
Il était soldat 1ère classe et il a refusé le moindre grade au dessus, pour une raison précise.
Au gré de ses anecdotes, je peux déduire qu'il connaissait et savait se servir de multiples armes, neutraliser une mine, franchir et refranchir les lignes ennemies, se battre au corps à corps (mais restait sidéré par l'habileté des algériens à... égorger)...
Il avait une endurance peu commune et un sens phénoménal de l'orientation. Il s'adaptait aussi à son auditoire. Je pense avoir été le seul dans ma famille et j'ai été en dessous de tout. C'est 10 ans après sa mort que j'ai commencé à comprendre un peu ce qu'il avait dû vivre...
Si ce résumé vous inspire une idée de son unité ... merci.
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Lyon en Septembre? ça pourrait être la 1ère DFL - la 1ère Division Française Libre de Diego Brosset qui a intégré des FFI en effet?
Il y a bien l'Alsace après, mais la 1ère DFL ne passe pas en Allemagne
Il y a bien l'Alsace après, mais la 1ère DFL ne passe pas en Allemagne
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
Bonjour Marie Pierre
Je réponds en même temps à tes deux messages.
Le problème, c'est en fait de trouver une hypothèse de départ à infirmer éventuellement, mais qui ménera sur une autre. En Septembre 44, les Commandos de France sont encore en train de ronger leur frein en Algérie. Seul le Détachement Spécial a fait un bref passage à Lyon, mais n'a intégré que Le Lt Janneau et le Ss/Lt Magne. L'itinéraire en Allemagne et Autriche des Commandos de France est bien connu, mais ne correspond pas à celui de ton père, pas plus que celui du Choc ou des Commandos d'Afrique. Ils passent beaucoup plus au Sud que l'autre armée.
(Si je me trompe, quelqu'un du Collectif rectifiera, je n'ai pas eu le temps de vérifier la proximité des lieux.)
Il fonctionne également un certain nombre de Groupes Francs.
Il faut savoir aussi que les unités françaises étaient généralement intégrées à un Combat Corps qui fonctionnait avec des unités américaines et souvent sous commandement américain, mais là je ne suis pas spécialiste.
En fait, il faudrait pouvoir repartir du maquis de Lozère, les maquisards arrivaient généralement à plusieurs.
Je réponds en même temps à tes deux messages.
Le problème, c'est en fait de trouver une hypothèse de départ à infirmer éventuellement, mais qui ménera sur une autre. En Septembre 44, les Commandos de France sont encore en train de ronger leur frein en Algérie. Seul le Détachement Spécial a fait un bref passage à Lyon, mais n'a intégré que Le Lt Janneau et le Ss/Lt Magne. L'itinéraire en Allemagne et Autriche des Commandos de France est bien connu, mais ne correspond pas à celui de ton père, pas plus que celui du Choc ou des Commandos d'Afrique. Ils passent beaucoup plus au Sud que l'autre armée.
(Si je me trompe, quelqu'un du Collectif rectifiera, je n'ai pas eu le temps de vérifier la proximité des lieux.)
Il fonctionne également un certain nombre de Groupes Francs.
Il faut savoir aussi que les unités françaises étaient généralement intégrées à un Combat Corps qui fonctionnait avec des unités américaines et souvent sous commandement américain, mais là je ne suis pas spécialiste.
En fait, il faudrait pouvoir repartir du maquis de Lozère, les maquisards arrivaient généralement à plusieurs.
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
En septembre 1944, mon père arrive à Lyon avec tout son groupe (émanant de FRANC-TIREUR). Voire davantage puisqu'ils sont passés par Le PUY en Velay et Saint Etienne. Son groupe a eu des pertes dès le mois de juin, où ils ont commencé des actions de guérilla. Les sabotages ont pu, ou non, commencer un peu avant, sur des voies ferrées et toujours en bonne entente avec les cheminots. Il savait fabriquer des explosifs avec 3 ingrédients très simples.
En août, le lieutenant de la Légion qui leur a donné une formation de commando a été tué par les allemands, en Lozère, à Mende. Il ont fait des voyages tous les 2, mais, sinon qu'ils étaient royalement reçus dans certains restaurants, je ne sais pas où ni quelle était leur mission. J'étais ignare et peu curieuse de cette guerre, et c'était dans la culture de mon père d'attendre les questions pour y répondre, toujours avec des mots simples et précis. Sinon, il m'a raconté des faits en estompant le contexte et en arrivant même à les rendre drôle, jusqu'au Ardennes... Ce contexte, j'en ai lentement pris conscience depuis sa mort. Mais il avait vraiment une joie de vivre contagieuse.
Ces jeunes garçons sont donc à LYON dans une excellente forme et leur motivation est multifactorielle. Maquisards, ils étaient parfaitement lucides sur le sort que leur réservaient les nazis en cas de capture. Ce sort ne changera pas pour les français, même sous un uniforme. Et pour tous les commandos, par un ordre écrit d'Hitler (1942?), je l'ai découvert sur ce site.
La majeure partie de ce groupe est comme lui habituée aux travaux agricoles les plus durs depuis l'enfance, à une vie rude dans un pays où la belle saison dure du 15 juillet au 15 août et où la solidarité était une condition de survie.
Bref, ils sont prêts à l'emploi, soudés et capables d'autonomie.
Par contre, d'autres maquisards français ont une formation militaire faible voire nulle. Ce n'est pas un manque de motivation ou de courage mais de moyens humains et matériels.
Certes c'est la 1ère DFL (ou DMI) qui passe à Lyon, mais les colonnes venant du Sud vont rejoindre la 3ème armée qui inclut la 2éme DB. Il doit bien y avoir une réorganisation générale...
Il y a aussi le commando Kieffer (177 hommes) depuis le débarquement et, en octobre 44, le débarquement d'un "Détachement Spécial" , moins nombreux sauf erreur, qui a une mission de harcèlement et de renseignement. Ils ont atteint leurs objectifs. Certaines missions ont été secrètes et semblent le rester encore aujourd'hui.
C'est ce genre de formation, avec un objectif adapté à chaque situation, qui me semble le plus adaptée à faire le cadre de ses anecdote.
Je lui ai demandé ce qu'il faisait dans l'armée américaine. Il a réfléchi et m'a dit: "J'étais devant" Puis, après un silence, il a repris: " Non, devant, il y avait le chien, derrière, il y avait BONNEFOY".
Il rentrera en France avec le chien.
Je vais aller rechercher une photo, sinon son lien, où je le reconnais sans hésitation, mais qui a des effets curieux.
A SUIVRE
En août, le lieutenant de la Légion qui leur a donné une formation de commando a été tué par les allemands, en Lozère, à Mende. Il ont fait des voyages tous les 2, mais, sinon qu'ils étaient royalement reçus dans certains restaurants, je ne sais pas où ni quelle était leur mission. J'étais ignare et peu curieuse de cette guerre, et c'était dans la culture de mon père d'attendre les questions pour y répondre, toujours avec des mots simples et précis. Sinon, il m'a raconté des faits en estompant le contexte et en arrivant même à les rendre drôle, jusqu'au Ardennes... Ce contexte, j'en ai lentement pris conscience depuis sa mort. Mais il avait vraiment une joie de vivre contagieuse.
Ces jeunes garçons sont donc à LYON dans une excellente forme et leur motivation est multifactorielle. Maquisards, ils étaient parfaitement lucides sur le sort que leur réservaient les nazis en cas de capture. Ce sort ne changera pas pour les français, même sous un uniforme. Et pour tous les commandos, par un ordre écrit d'Hitler (1942?), je l'ai découvert sur ce site.
La majeure partie de ce groupe est comme lui habituée aux travaux agricoles les plus durs depuis l'enfance, à une vie rude dans un pays où la belle saison dure du 15 juillet au 15 août et où la solidarité était une condition de survie.
Bref, ils sont prêts à l'emploi, soudés et capables d'autonomie.
Par contre, d'autres maquisards français ont une formation militaire faible voire nulle. Ce n'est pas un manque de motivation ou de courage mais de moyens humains et matériels.
Certes c'est la 1ère DFL (ou DMI) qui passe à Lyon, mais les colonnes venant du Sud vont rejoindre la 3ème armée qui inclut la 2éme DB. Il doit bien y avoir une réorganisation générale...
Il y a aussi le commando Kieffer (177 hommes) depuis le débarquement et, en octobre 44, le débarquement d'un "Détachement Spécial" , moins nombreux sauf erreur, qui a une mission de harcèlement et de renseignement. Ils ont atteint leurs objectifs. Certaines missions ont été secrètes et semblent le rester encore aujourd'hui.
C'est ce genre de formation, avec un objectif adapté à chaque situation, qui me semble le plus adaptée à faire le cadre de ses anecdote.
Je lui ai demandé ce qu'il faisait dans l'armée américaine. Il a réfléchi et m'a dit: "J'étais devant" Puis, après un silence, il a repris: " Non, devant, il y avait le chien, derrière, il y avait BONNEFOY".
Il rentrera en France avec le chien.
Je vais aller rechercher une photo, sinon son lien, où je le reconnais sans hésitation, mais qui a des effets curieux.
A SUIVRE
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Jetez un coup d'oeil sur ce site: www.onac-vg.fr/files/uploads/maquis-picharlerie.pdf, ainsi que sur l'article Wikipédia d'Otto Kühne.
Il y a d'autres sites que je n'ai pas exploré sur ces maquis
Pour le D.S, de d'Astier, il est très bien connu, mais comme je le signale plus haut, ça ne semble vraiment pas être la bonne piste.Il disparaît à Durrenentzen , ses survivants sont intégrés dans le autres Commandos et ce n'est pas leur itinéraire en Allemagne.
Il y a d'autres sites que je n'ai pas exploré sur ces maquis
Pour le D.S, de d'Astier, il est très bien connu, mais comme je le signale plus haut, ça ne semble vraiment pas être la bonne piste.Il disparaît à Durrenentzen , ses survivants sont intégrés dans le autres Commandos et ce n'est pas leur itinéraire en Allemagne.
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
C'est la 11e Division Blindée U.S , élément de la 3e Armée sous le commandement de Patton, qui libère Mauthausen,ou ce qu'il en reste, le 5 mai 45. C'est donc plutôt de ce côté là qu'il faut chercher
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
Re bonjour Marie Pierre
quelques éléments en vrac mais tous hypothétiques: dans la Résistance votre père semble avoir fait partie d'une unité plutôt FTP, (peut-être rattachée à l'A.S, je n'ai pas regardé en détail)mais cela mérite une exploration plus poussée
Au moment de leur incorporation dans l'armée régulière, on a souvent envoyé les maquisards et résistants faire un stage de formation d'une quinzaine de jours ou plus à Val d'Ahon par exemple, puisqu'ils n'étaient pas formés au combat en ligne, ce qui a entraîné quelques désastres. En général, les maquisards arrivaient en groupe. Il y a une bonne chance pour qu'en Septembre, après son engagement, votre père soit parti pour ce stage, mais rien ne dit qu'il n'ait pas été recruté là pour quelques missions spéciales.
Il n'y a effectivement pas que la 1e DFL à Lyon, il y a également le Corps d"Armée de Béthouard qui montera aussi sur l'Alsace. Vous parlez de groupes d'Algériens qu'il encadre: ça évoque un régiment de tirailleurs algériens comme la 3e DIA.
Mais comme dans tous ces parcours assez atypiques, il faut partir de tout un tas d'indices et un peu de tous les côtés à la fois.
quelques éléments en vrac mais tous hypothétiques: dans la Résistance votre père semble avoir fait partie d'une unité plutôt FTP, (peut-être rattachée à l'A.S, je n'ai pas regardé en détail)mais cela mérite une exploration plus poussée
Au moment de leur incorporation dans l'armée régulière, on a souvent envoyé les maquisards et résistants faire un stage de formation d'une quinzaine de jours ou plus à Val d'Ahon par exemple, puisqu'ils n'étaient pas formés au combat en ligne, ce qui a entraîné quelques désastres. En général, les maquisards arrivaient en groupe. Il y a une bonne chance pour qu'en Septembre, après son engagement, votre père soit parti pour ce stage, mais rien ne dit qu'il n'ait pas été recruté là pour quelques missions spéciales.
Il n'y a effectivement pas que la 1e DFL à Lyon, il y a également le Corps d"Armée de Béthouard qui montera aussi sur l'Alsace. Vous parlez de groupes d'Algériens qu'il encadre: ça évoque un régiment de tirailleurs algériens comme la 3e DIA.
Mais comme dans tous ces parcours assez atypiques, il faut partir de tout un tas d'indices et un peu de tous les côtés à la fois.
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
Confusion entre TRANC-TIREUR et FTPF, aux ordres de Staline. fréquente mais regrettable. On piétine toujours
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Bonsoir,
Ca piétine, certes, mais à force de 'déballer' des petits souvenirs, il y en a un qui va donner une piste!
A mon idée, le mieux est de continuer à nous livrer de petits détails sur ce fameux "maquis de Corrèze" d'où tout est parti.
- Quelles sont les plus petite localités près desquelles il a été cantonné quand il était au maquis?
- Quels sont les maquis les plus connus de ces secteurs?
- etc...
Drômois
Ca piétine, certes, mais à force de 'déballer' des petits souvenirs, il y en a un qui va donner une piste!
A mon idée, le mieux est de continuer à nous livrer de petits détails sur ce fameux "maquis de Corrèze" d'où tout est parti.
- Quelles sont les plus petite localités près desquelles il a été cantonné quand il était au maquis?
- Quels sont les maquis les plus connus de ces secteurs?
- etc...
Drômois
Chasseur DROMOIS- CAPORAL-CHEF
Re: Pierre BONNEFOY
"... ce fameux "maquis de Corrèze" d'où tout est parti. "
Ha pardon, je n'ai pas précisé que ce maquis était en LOZERE, au nord de MENDE, la préfecture. On trouve ce département sur toutes les cartes de France et les noms des villages n'ont pas changé.
Le maire de MENDE est mort en déportation.
Personnellement, je n'utilise les guillemets que pour des citations exactes, dont je peux citer la source.
" Quels sont les maquis les plus connus de ces secteurs?"
S'il faisait partie du réseau FRANC-TIREUR avant d'être maquisard, et si ce maquis a été créé par des hommes faisant partie de ce même réseau, les 3 grands réseaux de la zone SUD ( Combat, Libération et FT) ont fusionnés dans le MUR (Mouvement Uni de la Résistance) depuis janvier 1943. C'est l'œuvre de Jean Moulin.
Il ne faut pas confondre les réfractaires et les maquisard, même si les maquis se sont gonflés de nombreux réfractaires. Ce n'était pas le cas de mon père, qui a été obligé de partir aux chantiers de jeunesse avant d'avoir une place dans un maquis. Il lui faudra s'évader des chantiers quant il sera enfin monté.
Il faut imaginer la somme de travail et de complicité que cela représentait de créer un maquis.
Dans le voisinage, il y avait un maquis FTPF assez connu pour s'être fait anéantir par les allemands, le maquis BIR HAKEIM. Les maquis FTPF étaient des plus sommaires et leurs tactiques très spéciales.
A Chanteuges, en HAUTE LOIRE, les FTPF ont fait sauter un pont alors qu'il n'y avait plus d'allemands qui risquaient de le franchir. Etonnant, non?
J'avoue ne pas comprendre non plus votre logique. Le fait que ce groupe ait été formé militairement par un officier de la Légion me parait plus important que la localisation de son maquis ou de savoir avec qui il voisinait.
Et personne sur ce site ne peut me dire si des soldats du Choc se sont battus à Sarrebruck à la fin de la bataille de Lorraine?
Ha pardon, je n'ai pas précisé que ce maquis était en LOZERE, au nord de MENDE, la préfecture. On trouve ce département sur toutes les cartes de France et les noms des villages n'ont pas changé.
Le maire de MENDE est mort en déportation.
Personnellement, je n'utilise les guillemets que pour des citations exactes, dont je peux citer la source.
" Quels sont les maquis les plus connus de ces secteurs?"
S'il faisait partie du réseau FRANC-TIREUR avant d'être maquisard, et si ce maquis a été créé par des hommes faisant partie de ce même réseau, les 3 grands réseaux de la zone SUD ( Combat, Libération et FT) ont fusionnés dans le MUR (Mouvement Uni de la Résistance) depuis janvier 1943. C'est l'œuvre de Jean Moulin.
Il ne faut pas confondre les réfractaires et les maquisard, même si les maquis se sont gonflés de nombreux réfractaires. Ce n'était pas le cas de mon père, qui a été obligé de partir aux chantiers de jeunesse avant d'avoir une place dans un maquis. Il lui faudra s'évader des chantiers quant il sera enfin monté.
Il faut imaginer la somme de travail et de complicité que cela représentait de créer un maquis.
Dans le voisinage, il y avait un maquis FTPF assez connu pour s'être fait anéantir par les allemands, le maquis BIR HAKEIM. Les maquis FTPF étaient des plus sommaires et leurs tactiques très spéciales.
A Chanteuges, en HAUTE LOIRE, les FTPF ont fait sauter un pont alors qu'il n'y avait plus d'allemands qui risquaient de le franchir. Etonnant, non?
J'avoue ne pas comprendre non plus votre logique. Le fait que ce groupe ait été formé militairement par un officier de la Légion me parait plus important que la localisation de son maquis ou de savoir avec qui il voisinait.
Et personne sur ce site ne peut me dire si des soldats du Choc se sont battus à Sarrebruck à la fin de la bataille de Lorraine?
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Marie-Pierre , bonjour...La "logique" d'Inés est trés simple , à partir d'un maquis et avec son origine on peut savoir si des éléments de ce maquis ont été intégrés aux Chocs et à quelle unité en particulier (1er , 2è,3è,4è,5è ou 6è Choc)...Quant au fait que le Maquis aie été formé militairement par un militaire "de métier" , légion ou de la "régulière" , il faut savoir que ces maquis sont nombreux.. Ce n'est pas un critére assez"fort" pour déterminer de quel maquis il s'agit.... Même si tu penses que l'on "rame" , les choses devraient se décanter....C'est vrai que les infos sur ton Père sont maigres..... On continue.... Cdlt . Henri
_________________
Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Pierre BONNEFOY
NON, Le Choc n'était pas à Sarrebrück, ni aucune des formations qui deviendront plus tard Bataillons de Choc.
Et nous ne sommes pas des magiciens qui peuvent sortir d'un chapeau tout un parcours en 48H; nous ne faisons pas forcément non plus état de toutes nos connaissances sur la Résistance quand ça ne semble pas nécessaire. Et sur ce Forum, nous nous abstenons d'attaquer l'un ou l'autre des groupements, estimant que nous n'avons ni à juger, ni à heurter les opinions que peuvent avoir certains de nos camarades en fonction de leurs histoires familiales.
Et nous ne sommes pas des magiciens qui peuvent sortir d'un chapeau tout un parcours en 48H; nous ne faisons pas forcément non plus état de toutes nos connaissances sur la Résistance quand ça ne semble pas nécessaire. Et sur ce Forum, nous nous abstenons d'attaquer l'un ou l'autre des groupements, estimant que nous n'avons ni à juger, ni à heurter les opinions que peuvent avoir certains de nos camarades en fonction de leurs histoires familiales.
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
OK. Pas d'hommes du choc en combat de pointe à Sarrebruck en novembre 1944.
Y avait il des hommes d'un groupement de choc en piquet d'honneur devant la cathédrale de Strasbourg le 10 février 1945?
Je dis bien Strasbourg, et non Colmar où Leclerc a été décoré par De Gaulle le même jour.
Si c'est non, je fais fausse route avec le choc.
C'est normal que le titre du message ne s'affiche pas pour les réponses? C'est la même chose pour vous? Je ne suis pas autorisé à accéder au forum Familles depuis la page d'accueil et le lien ne fonctionnait pas sur le mail reçu ce matin. J'ai du aller en repêcher un dans la poubelle...
Y avait il des hommes d'un groupement de choc en piquet d'honneur devant la cathédrale de Strasbourg le 10 février 1945?
Je dis bien Strasbourg, et non Colmar où Leclerc a été décoré par De Gaulle le même jour.
Si c'est non, je fais fausse route avec le choc.
C'est normal que le titre du message ne s'affiche pas pour les réponses? C'est la même chose pour vous? Je ne suis pas autorisé à accéder au forum Familles depuis la page d'accueil et le lien ne fonctionnait pas sur le mail reçu ce matin. J'ai du aller en repêcher un dans la poubelle...
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Marie-Pierre , jai informé VALENTIN de ton problème d'accés , je pense (c'est le spécialiste) que les choses vont reprendre leur cours normal... Cdlt
_________________
Chasseur SIMORRE- LIEUTENANT-COLONEL
Re: Pierre BONNEFOY
Merci Henri et Inès pour les explications à Marie-Pierre.
Selon ma 'logique', unique et difficile à cerner, les indices les plus solides sont/seraient :
- Découvrir qui tenait le piquet d'honneur devant la cathédrale de Strasbourg le 10 février 1945. Peut-être possible en relisant les ouvrage sur la libé de la ville et les JMO concernés.
- Plus de détails sur le maquis d'origine ; Sa localisation, un nom de chef ou de personnalité proche, les combats auxquels il a participé juste avant de rejoindre la 1ère armée, un passage/défilé éventuel dans une grande ville au moment de la libération, et tout élément à la fois daté et localisé.
Il y a encore trop peu, mais ca peut se préciser...
A ceux qui me comprennent,
Drômois
Selon ma 'logique', unique et difficile à cerner, les indices les plus solides sont/seraient :
- Découvrir qui tenait le piquet d'honneur devant la cathédrale de Strasbourg le 10 février 1945. Peut-être possible en relisant les ouvrage sur la libé de la ville et les JMO concernés.
- Plus de détails sur le maquis d'origine ; Sa localisation, un nom de chef ou de personnalité proche, les combats auxquels il a participé juste avant de rejoindre la 1ère armée, un passage/défilé éventuel dans une grande ville au moment de la libération, et tout élément à la fois daté et localisé.
Il y a encore trop peu, mais ca peut se préciser...
A ceux qui me comprennent,
Drômois
Chasseur DROMOIS- CAPORAL-CHEF
Re: Pierre BONNEFOY
Mon père a du se trouver souvent vers Marvejols, et il connaissait très bien les alentours de Rieutord, qui se trouve dans l'Aumont Aubrac. Un village posé dans un immense désert glacial.
Il participé à la libération de Mende, en Lozère. Je n'ai pas demandé de détails. J'en ai cherché ensuite à la bibliothèque de Mende: le jeune bibliothécaire ne savait pas que toute la zone sud avait été occupée en novembre 1942...! C'était très chaud dans toutes les Cévennes début 1944...
J'ai trouvé ça dans le n¨107 de La Galipote (qui a un site du même nom) de novembre 2004, intégré dans le récit d'un historien local, Gabriel Bayssat. Il parle des combats du Mont Mouchet:
"Le cas de mon ami N, qui avait alors 16 ans et devint plus tard le sergent Jimmy, me semble exemplaire.
Après les combats, il se retrouva en Lozère où son père le rejoignit au retour de Chaudesaigues. Et là, dit-il, "nous ne nous sommes plus quittés pendant les combats incessants que fit le maquis de Haute Lozère. Nous déplaçant sans cesse sur de vieux gazos poussifs, nous étions partout à la fois, harcelant l'ennemi dans des embuscades, attaquant des convois, déboulonnant des rails, coupant les communications, poursuivant les mouchards de la gestapo... Nous avons fini par harasser les Fritz. Ils nous croyaient beaucoup plus nombreux. C'est ainsi que le commandant de la garnison de Mende lança un appel désespéré: il était, disait il, aux prises avec 8000 maquisards armés jusqu'aux dents. Ils n'étaient pas 800...Cette garnison déguerpit de la ville dès notre approche. (Article de l'Eclair- octobre 1944)".
En 2004, trompé par l'humilité de mon père qui ne s'est jamais vanté de rien, j'ai pensé qu'il exagérait un peu le sergent Jimmy. Mais j'ai retrouvé le même commentaire à propos de la défense de la ferme chateau de Neffe, où se sont repliés le lieutenant colonel Cherry et les 40 rescapés de Mageret qui n'avaient pas quitté leur poste ( sans doute 3 morts de plus dans le repli: mon père était très exact et il m'a parlé de 37 morts sur 80 français pendant qu'ils résistaient aux allemands à Mageret ). Ils avaient du récupérer quelques américains un peu paniqués avec eux sans doute, mais ils ont donné l'impression d'être en nombre. Peut être une technique de la Légion?
En tous cas il y a une dizaine de morts FFI, tués lors d'une embuscade à CHANAT, à côté de Marvejols le 16 août 1944, et encore 1 ou 2 autres FFI tués à Mendes le 17 août 1944 ( mes notes sont pléthoriques et bordéliques, mais je retrouverai le nombre exact). Beaucoup de garcons du coin.
En Autriche, il était toujours avec un copain de Lozère et un autre d'un village de la Haute Loire.
L'orage arrive. Je débranche.
Il participé à la libération de Mende, en Lozère. Je n'ai pas demandé de détails. J'en ai cherché ensuite à la bibliothèque de Mende: le jeune bibliothécaire ne savait pas que toute la zone sud avait été occupée en novembre 1942...! C'était très chaud dans toutes les Cévennes début 1944...
J'ai trouvé ça dans le n¨107 de La Galipote (qui a un site du même nom) de novembre 2004, intégré dans le récit d'un historien local, Gabriel Bayssat. Il parle des combats du Mont Mouchet:
"Le cas de mon ami N, qui avait alors 16 ans et devint plus tard le sergent Jimmy, me semble exemplaire.
Après les combats, il se retrouva en Lozère où son père le rejoignit au retour de Chaudesaigues. Et là, dit-il, "nous ne nous sommes plus quittés pendant les combats incessants que fit le maquis de Haute Lozère. Nous déplaçant sans cesse sur de vieux gazos poussifs, nous étions partout à la fois, harcelant l'ennemi dans des embuscades, attaquant des convois, déboulonnant des rails, coupant les communications, poursuivant les mouchards de la gestapo... Nous avons fini par harasser les Fritz. Ils nous croyaient beaucoup plus nombreux. C'est ainsi que le commandant de la garnison de Mende lança un appel désespéré: il était, disait il, aux prises avec 8000 maquisards armés jusqu'aux dents. Ils n'étaient pas 800...Cette garnison déguerpit de la ville dès notre approche. (Article de l'Eclair- octobre 1944)".
En 2004, trompé par l'humilité de mon père qui ne s'est jamais vanté de rien, j'ai pensé qu'il exagérait un peu le sergent Jimmy. Mais j'ai retrouvé le même commentaire à propos de la défense de la ferme chateau de Neffe, où se sont repliés le lieutenant colonel Cherry et les 40 rescapés de Mageret qui n'avaient pas quitté leur poste ( sans doute 3 morts de plus dans le repli: mon père était très exact et il m'a parlé de 37 morts sur 80 français pendant qu'ils résistaient aux allemands à Mageret ). Ils avaient du récupérer quelques américains un peu paniqués avec eux sans doute, mais ils ont donné l'impression d'être en nombre. Peut être une technique de la Légion?
En tous cas il y a une dizaine de morts FFI, tués lors d'une embuscade à CHANAT, à côté de Marvejols le 16 août 1944, et encore 1 ou 2 autres FFI tués à Mendes le 17 août 1944 ( mes notes sont pléthoriques et bordéliques, mais je retrouverai le nombre exact). Beaucoup de garcons du coin.
En Autriche, il était toujours avec un copain de Lozère et un autre d'un village de la Haute Loire.
L'orage arrive. Je débranche.
Marie Pierre- CHASSEUR
Re: Pierre BONNEFOY
Bonsoir Marie Pierre, je vous réponds ici parce que ma messagerie est un peu saturée. Je suis liée à Combat et aux MURS, mais d'autres sur le Forum ont plus la sensibilité FTP.
J'avoue qu'en parcourant le site sur les maquis de la Lozère que je vous ai indiqué plus haut (ça intéressera Drômois), je n'ai pas prêté attention aux deux sigles. car ce site est très documenté et très intéressant.
- Pour Strasbourg, pas de trace à ma connaissance, et le Choc et les Commandos venaient de se faire massacrer dans l'offensive sur Colmar.
- A Mauthausen, le délégué de la Croix Rouge Louis Haeflinger avait réussi à se faire admettre dans le camp, où d'ailleurs une partie des détenus s'étaient préparés à un soulèvement pour se défendre des SS. Le 5 Mai au matin, Haeflinger entend la canonnade sur Linz et part avec sa voiture peinte en blanc, le SS Reiner, et un chauffeur, et joint le commandant de la 2e Division, à qui il explique la situation du camp.: "Ma demande est nette: l'avant-garde des tanks, composée de deux ou trois tanks lourds et autant de tanks légers avec leur équipage d'une trentaine de soldats américains, et en outre cinq cents soldats doivent aussitôt venir assumer la garde du camp et désarmer les quelques cinq cents S.S. qui s'y trouvent encore ainsi que les membres du Volksturm et les troupes de renfort de la police viennoise.[..]Le commandant me donne son assentiment..."
Votre père était certainement parmi ceux-là, soit comme membre d'un groupe spécial attaché aux Américains, soit comme agent de liaison,.
J'avoue qu'en parcourant le site sur les maquis de la Lozère que je vous ai indiqué plus haut (ça intéressera Drômois), je n'ai pas prêté attention aux deux sigles. car ce site est très documenté et très intéressant.
- Pour Strasbourg, pas de trace à ma connaissance, et le Choc et les Commandos venaient de se faire massacrer dans l'offensive sur Colmar.
- A Mauthausen, le délégué de la Croix Rouge Louis Haeflinger avait réussi à se faire admettre dans le camp, où d'ailleurs une partie des détenus s'étaient préparés à un soulèvement pour se défendre des SS. Le 5 Mai au matin, Haeflinger entend la canonnade sur Linz et part avec sa voiture peinte en blanc, le SS Reiner, et un chauffeur, et joint le commandant de la 2e Division, à qui il explique la situation du camp.: "Ma demande est nette: l'avant-garde des tanks, composée de deux ou trois tanks lourds et autant de tanks légers avec leur équipage d'une trentaine de soldats américains, et en outre cinq cents soldats doivent aussitôt venir assumer la garde du camp et désarmer les quelques cinq cents S.S. qui s'y trouvent encore ainsi que les membres du Volksturm et les troupes de renfort de la police viennoise.[..]Le commandant me donne son assentiment..."
Votre père était certainement parmi ceux-là, soit comme membre d'un groupe spécial attaché aux Américains, soit comme agent de liaison,.
Inès Lacroix- COMMANDANT
Re: Pierre BONNEFOY
Ok, donc Mr Bonnefoy aurait appartenu à un des maquis à l'est de Mende, secteur de Rieutort/Marvejols.
Cela me fait pencher pour les maquis qui ont constitué une des fameuses colonnes de FFI, dite colonne Schneider (plus tard le 49e R.I.), elle même constituée de plusieurs colonnes, maquis et corps francs divers. La colonne Schneider, issue des R3, 4, 5 et 6, a remonté à travers le massif central pour rejoindre la 1e armée dans les Vosges. Sa composition et ses divers 'Corps Francs/Commandos' est relativement bien connue, même si je n'ai pas les détails moi-même.
A noter que la colonnes Schneider a incorporé tout au long de son périple et que des unités de Lozère et de Corrèze les ont rejoints.
Ses unités ont accompagné de nombreuses unités Américaines, surtout lorsque des unités Américaines (comme la 3e DI US et unités de soutien) sont passées sous commandement Francais pour la bataille d'Alsace (un exemple très rare).
Les données de la colonne Schneider pourraient permettre de dresser une liste de maquis, corps francs et 'commandos' probables.
Les possibilités peuvent ensuite être réduites en cherchant les légionnaires connus, ainsi que l'unité ayant eu l'honneur de constituer le piquet de Strasbourg...
Selon 'ma logique', je commencerais par fouiller là et tous les sites similaires liés à la colonne Schneider. Voir ce qui peut correspondre:
http://cfp49.ri.free.fr/Colonne%20Schneider.html
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2000.chantin_r&part=18611
http://www.museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=1206&expo=75&popin=true
http://www.80ri.fr/104959778
http://www.80ri.fr/104959777
On note parmis les unités de la colonne Schneider : 'La colonne R3 formée à MONTPELLIER ou BRIGADE du LANGUEDOC (B.L.L), placée sous les ordres du Colonel FFI THOMAS, comprend initialement 7 bataillons de 4.300 hommes' ... dont :
Bataillon Haute-Lozère mixte (FTP-CFL) Cdt. PETIT LOUIS
Bataillon Basse-Lozère (FTP) Cdt. TIGRE
Voir aussi la colonne de R5 :
http://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2014/05/09/r-m-c-l-regiment-de-marche-correze-limousin/
etc...
Attention, ce n'est pas un sujet de recherche simple...
Mais si certains réussissent à suivre ma 'logique' ... tant mieux!
Drômois
Cela me fait pencher pour les maquis qui ont constitué une des fameuses colonnes de FFI, dite colonne Schneider (plus tard le 49e R.I.), elle même constituée de plusieurs colonnes, maquis et corps francs divers. La colonne Schneider, issue des R3, 4, 5 et 6, a remonté à travers le massif central pour rejoindre la 1e armée dans les Vosges. Sa composition et ses divers 'Corps Francs/Commandos' est relativement bien connue, même si je n'ai pas les détails moi-même.
A noter que la colonnes Schneider a incorporé tout au long de son périple et que des unités de Lozère et de Corrèze les ont rejoints.
Ses unités ont accompagné de nombreuses unités Américaines, surtout lorsque des unités Américaines (comme la 3e DI US et unités de soutien) sont passées sous commandement Francais pour la bataille d'Alsace (un exemple très rare).
Les données de la colonne Schneider pourraient permettre de dresser une liste de maquis, corps francs et 'commandos' probables.
Les possibilités peuvent ensuite être réduites en cherchant les légionnaires connus, ainsi que l'unité ayant eu l'honneur de constituer le piquet de Strasbourg...
Selon 'ma logique', je commencerais par fouiller là et tous les sites similaires liés à la colonne Schneider. Voir ce qui peut correspondre:
http://cfp49.ri.free.fr/Colonne%20Schneider.html
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2000.chantin_r&part=18611
http://www.museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=1206&expo=75&popin=true
http://www.80ri.fr/104959778
http://www.80ri.fr/104959777
On note parmis les unités de la colonne Schneider : 'La colonne R3 formée à MONTPELLIER ou BRIGADE du LANGUEDOC (B.L.L), placée sous les ordres du Colonel FFI THOMAS, comprend initialement 7 bataillons de 4.300 hommes' ... dont :
Bataillon Haute-Lozère mixte (FTP-CFL) Cdt. PETIT LOUIS
Bataillon Basse-Lozère (FTP) Cdt. TIGRE
Voir aussi la colonne de R5 :
http://saintyrieixlaperche.wordpress.com/2014/05/09/r-m-c-l-regiment-de-marche-correze-limousin/
etc...
Attention, ce n'est pas un sujet de recherche simple...
Mais si certains réussissent à suivre ma 'logique' ... tant mieux!
Drômois
Dernière édition par Chasseur DROMOIS le Lun 15 Sep - 7:11, édité 4 fois
Chasseur DROMOIS- CAPORAL-CHEF
Re: Pierre BONNEFOY
Autres données fournies par Marie-Pierre, que je considèrerais comme très importantes, toujours selon ma 'logique', et qu'il faudrait creuser. J'essaie d'apporter quelques pistes à valider, ou non :
- Lieutenant Laurent, de la Légion Etrangère.
voir peut-être ces pistes :
. Stèle d'un Lt Laurent tombé à Riom : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/t5924-reportage-photos-le-cantal-du-nord-au-sud
. Un commandant FFI Antoine Llorca dit 'Laurent', qui parade le 27 Août 1944 à Clermont-Ferrand...
- Rescapés du team Cherry à Nef (ou Neffe). ,,, attention, le Team Cherry à Neffe correspond a priori à un combat de la bataille des Ardennes... A vérifier.
- libération de Mende -> Passage par le Puy, lieu d'une parade -> Saint Etienne et Lyon déjà libérés -> etc -> puis Strasbourg.
Drômois
- Lieutenant Laurent, de la Légion Etrangère.
voir peut-être ces pistes :
. Stèle d'un Lt Laurent tombé à Riom : http://maquisardsdefrance.jeun.fr/t5924-reportage-photos-le-cantal-du-nord-au-sud
. Un commandant FFI Antoine Llorca dit 'Laurent', qui parade le 27 Août 1944 à Clermont-Ferrand...
- Rescapés du team Cherry à Nef (ou Neffe). ,,, attention, le Team Cherry à Neffe correspond a priori à un combat de la bataille des Ardennes... A vérifier.
- libération de Mende -> Passage par le Puy, lieu d'une parade -> Saint Etienne et Lyon déjà libérés -> etc -> puis Strasbourg.
Drômois
Chasseur DROMOIS- CAPORAL-CHEF
Re: Pierre BONNEFOY
Super et merci. Je vais lire tout ces documents et je reviendrai abuser de votre patience ensuite.
Bonne nuit à tous.
Bonne nuit à tous.
Marie Pierre- CHASSEUR
Pierre Bonnefoy
Bonjour
Me voilà beaucoup mieux documentée sur la résistance lozérienne, mais je n'ai rien trouvé sur le maquis recherché. Si vous êtes toujours disposés à m'aider, j'ai 2 questions.
Je ne comprends pas bien la différence entre Armée Secrète et Corps Francs ni quelles unités de la 1ère DFL portaient le patch en losange avec une croix de Lorraine bordée de blanc.
Si vous êtes toujours disponibles pour m'éclairer, merci.
Me voilà beaucoup mieux documentée sur la résistance lozérienne, mais je n'ai rien trouvé sur le maquis recherché. Si vous êtes toujours disposés à m'aider, j'ai 2 questions.
Je ne comprends pas bien la différence entre Armée Secrète et Corps Francs ni quelles unités de la 1ère DFL portaient le patch en losange avec une croix de Lorraine bordée de blanc.
Si vous êtes toujours disponibles pour m'éclairer, merci.
Marie Pierre- CHASSEUR
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