Chasseur Zimboulis

Bonjour à tous,

Je suis à la recherche d'information sur un chasseur nommé Zimboulis.
Je recherche tous, unité exact, grade, anecdote, photo, etc...
Par avance merci
Cdt

Cdo d'Afrique

Sébastien ,Bonsoir (il est 22h46) j'ai connu Alexandre ZIMBOULIS  , ancien du Bataillon de Choc, Caporal , il était à l' Etat-Major du Bataillon ....Je plonge dans mes archives demain pour donner d'autres renseignements

Cdlt.Henri

Bonjour M. Simorre,

Merci pour votre intérêt, j'ai hâte de vous lire.
Cordialement

Sébastien

Jeudi 14/3/19

Sébastien , bonjour..Aprés plongée dans mes archives , je m'aperçois que ce que j'avais concernant Alexandre ZIMBOULIS a disparu dans l'incendie de ma maison début 2014..J'ai perdu quelques archives dont l'historique de quelques Anciens , photos des différentes commémos depuis 1980 , ainsi que des tenues Choc indo  et d'autres souvenirs ...
Tout ce que je me souviens c'est qu Mr ZIMBOULIS m'avait raconté ses combats à ELBE et le fait que ses 2 paires de lunettes avaient été écrasées lors de ces combats...Complètement myope , il avait été affecté dans les services administratifs du Choc (il y avait une Compagnie Hors Rang qui s'occupait de l'intendance..)Son Lieutenant avait fait refaire des lunettes aux Etats-unis , cela avait demandé du temps...
J'avais quelques photos d' Alexandre qui était quelqu'un de trés sympa..Hélas elles ont brûlé..
Que cherchez vous sur cet Ancien ? Si vous avez quelques infos n'hésitez pas..Ses camarades (ORBEGOZO , GIFFEY et d'autres ne sont plus là , malheureusement..)
Cdlt.Henri

Quel dommage d'avoir tout perdu.
Donc si je comprend bien, il a fait parti des 1er à avoir rejoint le bataillon. Visiblement il était au début dans une compagnie combattante et a du ensuite être muté à l'intendance.
Est t-il resté jusqu'à la fin dans l'intendance?
Quel était la fonction de cette branche, le ravitaillement en munition et en ration? le transport?
Si quelqu'un sur ce forum a d'autre info ou des photos, je suis preneur.
En consultant le JMO j'ai vu son nom dans la liste des soldats ayant participé au combat de Belfort. visiblement il a pas mal bourlingué.
En faisant des recherches sur le net, j'ai découvert un témoignage d'une personne qui l'a connu durant son séjour à Bourbach le Haut.
Il est marqué qu'il était l'adjoint de l'adjudant chef CHAPA.
Cordialement

Sébastien

Sébastien , re-bonjour.Je me suis mal expliqué , Alexandre ZIMBOULIS est resté au Choc , il a temporairement suite à la perte de ses lunettes été muté à la Compagnie Hors rang (C.H.R), cette compagnie était du Choc et assurait l'intendance (ravitaillement , distribution etc...) il a ensuite rejoint l'état-major (environ 80 chasseurs et gradés) et il cotoyait l' Adjt CHAPPA..Ils étaient d'ailleurs trés complices lors des commémos dans les années 80/90..Il a participé aux combats de BELFORT....
Si , de ton coté tu as d'autres renseignements , n'hésites pas à partager (j'ai souvenir d'avoir fait des fiches avec les dates de naissance , l'arrivée au Choc et le parcours suivi par certains pour y arriver , passage par l' Espagne ou arrivée d'autres unités de l' Armée d' Afrique , voire des F.F.L. pour certains..)
Cdlt.Henri

Bonsoir,

Merci pour les renseignements.
Ma question est peu être bête, je vous pris de m'excusé par avance, mais les chasseurs de cette état major était aussi au contact des allemands ou était la plus par du temps dans les arrières des autres compagnies?


Voici le texte que j'ai trouvé par hasard au fil de mes recherches.


En 1939 la guerre est imminente. A Mulhouse où j’ai passé ma jeunesse mes parents ont
perçu de sortes de passeports de couleur orange désignant Sentheim, à l’entrée de la
vallée de Masevaux, comme lieu de destination de ma famille en cas d’évacuation de la
ville. Ceci incita mon père à acheter une vieille maison à Bourbach-le-Haut qui servit de
havre pendant l’occupation et où la famille a vécu tous les évènements importants qui
ont marqué ma vie.
Novembre 1944 donc, la famille est réfugiée à Bourbach-le-Haut, pour échapper aux
bombardements de notre domicile aux alentours de la Gare du Nord de Mulhouse.
En mon fort intérieur je comptais les jours précédant mon douzième anniversaire, le 24
de ce mois.
Pendant ce temps mon père au comble de l’excitation, suivait jour après jour la
progression de nos libérateurs. Informé par « Radio Beromunster » ainsi que par un
émetteur de Fribourg-en-Brisgau, mon père et un grand ami des parents, l’instituteur du
village, échangeaient constamment leurs spéculations sur la date d’arrivée des Alliés.
Soudain les évènements évoluent très vite.
Mulhouse libéré par les chars venant de la trouée de Belfort, passant par Altkirch et
même poussant vers le Rhin : Ce fut le 22 novembre.
Le lendemain, 23 novembre, Strasbourg est libéré.
Comble du bonheur, ce sont les Français qui l’ont fait.
Et moi, dans ce village perdu de la Route Joffre, espérant encore fêter mon douzième
anniversaire « libéré ». Mes espoirs sont déçus. Les dernières troupes allemandes
s’accrochent durement, font sauter les ponts et les routes d’accès, multiplient les
obstacles sur les accès venant aussi bien de Masevaux que de Bourbach-le-Bas et
infligent de lourdes pertes à nos Libérateurs que nous attendons toujours avec la crainte
d’exactions de dernière minute.
Enfin le 28 novembre : Me voilà redevenu Français ! Et par des Français, les fameux
Bataillon de Choc.
Nos Libérateurs ont fort à faire pour poursuivre leur route vers Bitschwiller et mettent
une semaine pour atteindre et dépasser le col du Hundsruck pourtant distant de moins de
deux kilomètres à vol d’oiseau.
Les jours suivants les renforts arrivent en grand nombre.

L’anecdote qui mérite d’être relatée, la voici :

Les innombrables militaires cherchent à se loger chez l’habitant et tout locaux
disponibles. Il en est un, justement, réquisitionné par je ne sais quel organisme nazi,
choisi par les musées de Mulhouse à l’insu des habitants de Bourbach, pour y mettre à
l’abris toutes sortes d’oeuvres : des peintures de grands maîtres, des échantillons du
musée de l’impression sur tissus, toutes sortes de dentelles qui, probablement, ont fait
jadis la grande réputation de Mulhouse en matière d’industrie du textile et de la
mercerie.
Evidemment toutes ces choses étaient soigneusement emballées dans des caisses avec
des inscriptions en Allemand largement ponctuées de l’aigle du Troisième Reich portant la
croix gammée. Condition qui en toute logique n’inspirait aucun respect, cela d’autant plus
que la température s’annonçait plus tôt froide pour la saison et que le bois des caisses
répondait à une forte demande. A ce moment le village grouillait de militaires de toutes
origines, provenant pour beaucoup d’Afrique du Nord.
Un matin, mon père aperçoit un char Sherman devant ce long bâtiment où étaient
entreposé les fameuses caisses. Ce char d’assaut arborait fièrement un trophée
exceptionnel.
Lorsque mon père l’aperçoit, son coeur ne fait
qu’un tour. Il reconnaît immédiatement le
Klapperstein, l’emblème de Mulhouse, une pièce sacrée entre toutes. En fait l’original,
l’objet même que devaient porter jadis les femmes condamnées pour médisance.
Que serait devenue cette relique, ainsi pendue au cou du canon du blindé ? On ose y
penser.
Avec le concours de l’adjudant-chef Chapa et son adjoint M. Zimboulis, mon père s’est
rendu auprès du chef de bataillon Gambiez qui a immédiatement compris de quoi il
s’agissait et a pris les dispositions nécessaires à la sauvegarde du patrimoine
mulhousien. Fort heureusement !
Ma soeur Françoise, alors âgée de huit ans a eu le droit de porter ce fameux Klapperstein,
sauvé de justesse, le temps de la prise de vue.
Informations sur les acteurs cités :
La carrière brillante du Général Gambiez est bien connue des français. Quand à M. Chapa, il a
terminé sa carrière militaire à Baden-Baden avant d’entamer une autre carrière, civile celle-là,
comme journaliste au service des DNA où, entre autres fait d’armes, il a permis à notre
quotidien d’annoncer que le Général De Gaulle avait vu Massu alors que le reste de la France
avait perdu sa trace encore trois jours durant. Pendant ce temps M. Zimboulis a formé de
nombreux jeunes au Lycée technique de Strasbourg.

Arthur KIEFFER

Vendredi 15/3/19

Sébastien , bonjour...

Les Chasseurs de l'Etat-Major participaient aux combats comme leurs camarades .Les Compagnies étaient d'abord au contact et si besoin était les renforts venaient des réserves (entre autres l'état major) ..On voit que les Chasseurs de l' Etat-Major sont engagés à BELFORT et les Ambulancières , affectées à l' Etat-Major étaient sans arrêt sur le front....

Pour accompagner les textes que tu produits dans le message précédent je remets quelques photos (mises il y a longtemps sur le Forum)..
Mr CHAPPA m'avait raconté son aventure sur BOURBACH et j'ai pris contact avec la famille KIEFFER il y a une dizaine d'années (ils ont toujours une maison à BOURBACH LE HAUT, en tant que résidence secondaire) et j'ai eu quelques photos de cette aventure...

BOURBACH , novembre 1944 , Françoise KIEFFER dans les bras de l' Adjt CHAPPA



Françoise et le Klapperstein




Le Klapperstein (photo du 26/2/2010)



Merci à le Famille KIEFFERet à Mr CHAPPA pour ces souvenirs ...

Cdlt.Henri

Nous avons fait un p'tit tour en Février la haut mon camarade Henri ?

Bonjour,

Merci beaucoup pour les explication. Vous avez t-il dit quel type d'armement il avait? Sten, Thompson?

C'est génial d'avoir présenté ces photos qui illustre à la perfection le témoignage.
Cdt

Séb

Sébastien re-bonjour.L'avantage du Forum , c'est que beaucoup de personnes ont apporté leurs témoignages ,leurs souvenirs.La famille KIEFFER a gentiment accepté de partager cet épisode et les photos...
Il me semble me souvenir que l' Adjt CHAPPA avait une carabine U.S.M.1 ..Quant à ZIMBOULIS , je ne me souviens pas...
MICKEY a raison , nous faisons un passage à BOURBACH LE HAUT et au Col du HUNDSRÜCK tous les ans pour les commémos du secteur..
Cdlt.Henri

Merci pour les infos.
j'habite pas très loin, peu être que l'on ce rencontrera un jour là bas.
Cdt

Sébastien , re-bonjour..Si tu es encore sur le Forum d'ici le mois de novembre ; tu verras dans la rubrique "Commémorations" que nous indiquons les commémos du Col du HUNDSRÜCK (le samedi) puis celles de MASEVAUX le samedi soir et le dimanche..Nous y sommes tous les ans avec quelques Anciens ,( 2ème Choc et Cdo de France ) ainsi que l' Amicale Choc , les familles et certains membres du Collectif..
C'est avec plaisir que nous ferons connaissance "de visu"..
Cdlt..Henri

Bonne remarque Henri mais devant un p'tit coup de VBK

Lundi 22/4/19

Bonjour..
Sébastien s'étant intéressé au Chasseur ZIMBOULIS , je mets ici une photo de la dague de ZIMBOULIS , dague offerte par l' Ancien au Musée de la Poche de COLMAR à TURCKHEIM .  Merci à Christian , administrateur du Musée qui m'a permis de sortir cette dague de sa vitrine pour la photographier....

Dague Anglaise FAIRBAIRN-SYKES , 2ème type 1943 .Chasseur ZIMBOULIS,


Etui de la dague


Cdlt..Henri

Bonjour

Petite précision sur la dague ... C'est pas une FS 2e type, mais une dague STILETTO DE L’O.S.S.

Une fidèle copie du FAIRBAIRN SYKES Britannique (deuxième modèle)

Christian

Mercredi 24/4/19

Christian , bonjour et merci pour cette précision , j'aurais dû te demander des détails lors de notre rencontre..
Cdlt..Henri

Mercredi 12/2/2020

Bonjour à tous....
Différence entre ne dague Fairbairn-Sykes et une dague Stiletto

Dague F.S , le guillochage de la poignée ne vient pas jusqu'à la garde..


Dague Stiletto , le guillochage vient jusqu'à la garde.


Merci à Christian , un des Administrateurs du Musée de la Poche de COLMAR à TURCKHEIM pour ces infos....

Cdlt. Henri

Bonjour,

Merci pour les photos et les explications pour les différencier.
Cdt

Dimanche 8/3/2020

Sébastien , bonjour..Je dois l'explication de cette différence à Christian , du Musée de la Poche de COLMAR..On en apprend tous les jours
Cdlt.Henri